NETTALI.COM - S’il était libre d’assister ou pas au procès l’opposant au ministre du Tourisme, Ousmane Sonko est dans un cas de figure différent dans le procès pour viol de ce mardi. Se présenter à un procès devant la Chambre correctionnelle et à un procès devant la Chambre criminelle ne présente pas les mêmes dispositions préparatoires. Comme précisé par le Code de procédure pénale, en son article 238, en matière criminelle, selon lequel "l'accusé qui a été mis en liberté ou qui n'a jamais été détenu, se présente, au plus tard la veille de l'audience, au greffe qui s'assure de sa représentation en justice”.
Or, en décrétant une campagne de désobéissance civile pour protester contre ce qu’il juge comme une injustice depuis de nombreuses années, le leader de Pastef a annoncé qu’il ne répondra plus à la justice. Chose qu’il a déjà mise en pratique en sortant du territoire national (passage en Gambie), alors qu’il est sous contrôle judiciaire et son passeport confisqué par la justice.
Lui a en effet considèré que le contrôle judiciaire a pris fin, avec la fin de l’instruction et la tenue du procès. C’est pourquoi, il réclame la restitution dudit passeport. Ainsi, lors de son procès en appel pour diffamation, Ousmane Sonko ne s’est pas rendu non plus au tribunal.