NETTALI.COM - Pour rester sur le communiqué, notons que le bureau politique de Pastef ne s'en est pas limité à souligner son désaccord sur l'issue du procès. Il a jugé la justice complice d'un certain nombre de faits, parce que selon lui, elle est "muette sur toutes les violences et violations subies par le président Ousmane Sonko depuis l’annonce de ce simulacre de procès : restriction de ses libertés fondamentales de circulation, de réunion, de culte, etc., atteintes répétées à son intégrité physique, destruction de biens lui appartenant, privation de soins urgents par une intervention policière musclée, intimidation et arrestation de membres du personnel médical dans le seul but de leur faire divulguer son dossier médical, suspension de ou reconduction aux frontières de ses avocats…

Pourtant, font-ils remarquer, "toutes ces violences et violations de ses droits, en tant que justiciable, commises au vu et au su de tout le monde sont d’une
extrême gravité. Non seulement il n’y a pas auto-saisine du procureur sur aucun de ces faits, mais aucune des plaintes déposées par le président Sonko n’a fait l’objet d’une instruction".

Par conséquent, ces patriotes "rejettent totalement ce honteux verdict et appellent les militants et sympathisants à se mobiliser davantage pour être mieux préparés à mener les batailles pour la libération des otages de Macky Sall et surtout contre sa troisième candidature illégale et immorale. Les patriotes restent particulièrement vigilants sur l’évolution de l’état de santé encore fragile du président Ousmane Sonko, à la suite de la tentative d’assassinat contre sa personne".

Les partisans d’Ousmane Sonko ont remercié tous ceux qui ont soutenu leur leader. Ils appellent leurs militants et sympathisants à maintenir la mobilisation sur tous les terrains de la lutte pour défendre le projet et son porteur. “Pastef /Les patriotes réaffirme sa position claire sur la jouissance non négociable des droits civils et politiques de l'unique candidat déclaré du parti pour la Présidentielle de 2024, en l'occurrence son président monsieur Ousmane Sonko. Il ne sera désormais plus question de badiner sur des droits inaliénables”, ajoute le communiqué.