NETTALI.COM - Invité de l'émission « Confrontation » sur la 2 STV, samedi 18 mars, le journaliste Cheikh Yérim Seck, abordant l'affaire de diffamation opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, a estimé que si cela ne dépendait que de lui, les problèmes de démocratie ne se résoudraient pas en justice, expliquant au passage, qu’en France les problèmes de diffamation sont tranchés de manière simple et rapide devant un juge et finissent soit par un démenti, un rectificatif voire parfois par une mise au point avec l’accord des deux parties.

Mais dans ce cas d’espèce, a t-il relevé, les problèmes de diffamation se résolvent en justice au Sénégal, précisant au passage que Mame Mbaye Niang a porté plainte puisqu’Ousmane Sonko l’a accusé d’être épinglé par un rapport et de détenir des preuves.

De deux choses l’une, précise l’ancien de "Jeune Afrique" : soit il apporte les preuves qu’il dit détenir si c’est le cas ; soit le juge le condamne s’il estime qu’il n’a pas apporté de preuve. Celui-ci pense même qu’il ne faut pas que les Sénégalais se laissent distraire.

A la question de savoir pourquoi cette affaire traînerait-elle en longueur, Seck pense qu’il y a un début d’explications, citant le cas de Cledor Ciré Ly qui s’est fait évacuer sur une chaise roulante et qui une fois arrivé en France, s’est mis à marcher et a été aperçu dans un bistrot en train de boire son café.

Tombant dans l’ironie cheikh Yérim Seck, de faire noter qu’il y a peut-être moins de poussière et plus de fraîcheur, entre autres raisons qui font que l’avocat s’est vite mieux senti. Aussi, celui-ci a-t-il souhaité un rétablissement rapide d’Ousmane Sonko et de son avocat afin que le 30 mars l’affaire soit vidée, estimant que les Sénégalais sont fatigués.