NETTALI.COM - Le Directeur de l’administration générale et de l’équipement (Dage) du ministère du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale (du temps de Mansour Faye) ne supporte pas les conclusions de la Cour des comptes qui l'a épinglé sur une surfacturation d’un montant de 2 milliards 749 millions 927.498 FCFA sur un marché de riz dans le cadre du Covid. Aliou Sow a, en effet, adressé une correspondance, au premier président de la Cour des comptes.

C'est à travers une lettre que le Directeur de l’administration générale et de l’équipement (Dage) du ministère du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale (du temps de Mansour Faye) s'est  adressé au premier président de la Cour des comptes pour se plaindre du rapport qui l'a épinglé. «J’ai été blessé et fragilisé dans ma dignité de haut fonctionnaire de l’administration. Ce rapport m’a livré à la vindicte populaire, a terni mon image d’homme intègre et m’a causé un préjudice moral irréparable. Ma famille et mes parents en sont meurtris », écrit-il.

L’auteur du rapport, selon Aliou Sow, explique la prétendue surfacturation par le fait que le ministère dirigé à l’époque par Mansour Faye aurait fixé et acheté le riz au prix de 275 000 FCFA en lieu et place de 250 001 FCFA la tonne, fixé par arrêté numéro 007111 du 22 mai 2013 du ministre chargé du Commerce et portant administration des prix de l’huile en fût et en dosettes, du sucre cristallisé et du riz brisé non parfumé.

« Vous conviendrez avec moi, monsieur le premier président, que cet arrêté, devenu caduc de par les dispositions de la loi n° 94-63 du 22 août 1994 portant sur les prix, la concurrence et le contentieux économique, qu’il vise, n’était pas applicable et ne pouvait, en aucune façon, servir de base d’appréciation des prix du marché de riz », a-t-il rétorqué.

Le fonctionnaire que le rapport doit être corrigé et la recommandation d’une ouverture d’une information judiciaire faite par les auditeurs abandonnée.