NETTALI.COM- La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) entre dans la danse dans l’affaire du journaliste Pape Alé Niang placé sous mandat de dépôt ce mercredi 9 novembre 2022.

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, Alassane Seck et Cie indiquent que « le droit à l'information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain ». Pour étayer leur propos, ils ont invoqué « le préambule de la charte des devoirs et des droits des journalistes dite "Charte de Munich", qui dit que : « La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public, prime sur toute autre responsabilité, en particulier à l'égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics ».

Poursuivant, ils écrivent : « Pour nous la liberté des médias contribue en effet dans une large mesure à la protection de tous les autres droits de l'homme. Ce sont des journalistes d'investigation qui ont révélé bien des cas de torture, de discrimination, de corruption ou d'abus de pouvoir dans beaucoup de pays. Tenant compte de tout cela, la (Lsdh) exige sa libération inconditionnelle ».

Par ailleurs, le document renseigne que « le Président Macky Sall sur une chaine Française disait : Vous ne verrez jamais, pendant ma gouvernance, un journaliste mis en prison pour un délit de presse. C’est pourquoi, nous invitons l’État à diligenter cette affaire avec sérénité pour permettre aux journalistes en général de faire convenablement leur travail. Nous invitons également les journalistes à agir en toute responsabilité dans le traitement de l’information au quotidien ».