NETTALI.COM - Les deux dames qui ont  accusé via une page Facebook dénommé " Top Cas", le maire Bamba Fall de pratiques abjectes envers ses collaboratrices, ont comparu ce lundi 3 octobre à la barre des flagrants délits de Dakar. Poursuivies pour écrits contraires aux bonnes mœurs et complicité dudit délit, l'archiviste Anna Diallo et la conseillère municipale Ndèye Fatou Ndiaye ont sollicité la clémence des juges. 

Le maire Bamba Fall s'est retrouvé à la merci des abonnés du groupe  " Top Cas", une page sur facebook où les célébrités sont souvent traînées dans la boue. Et le maire de la Médina est accusé de pratiques envers ses collaboratrices. Se sentant atteint dans son honneur, il a traîné en justice les auteures de la publication. Il s'agit de l'archiviste Anna Diallo et de la conseillère municipale Ndèye Fatou Ndiaye. Les deux dames ont été attraites à la barre des flagrants délits de Dakar pour diffusion d'écrits contraires aux bonnes mœurs et  complicité.

Considérée comme auteure principale, Anna Diallo a déclaré aux juges que son intention était juste de sensibiliser les jeunes en faisant cela. " C'est un groupe privé purement féminin. J'ai envoyé le message à une fille. En tout cas, elle avait un nom de fille. J'ai eu ces informations sur les réseaux sociaux. Je n'avais pas de certitude sur ces informations. J'ai juste écrit dans le poste que Bamba utilise les femmes à sa guise. Je regrette mon acte", s'est-elle défendue.

Poursuivie pour complicité, Ndèye Fatou Ndiaye a soutenu : " Je suis membre du groupe. C'est sur là où j'ai capturé la publication pour l'envoyer à la fille de Bamba Fall qui est une amie. Alors que nous étions en train de discuter, je lui ai dit que c'est son pére qui faisait aujourd'hui l'objet de discussions dans le groupe".

L'avocat du maire qui a parlé de faits constants, a rapporté au tribunal que son client s'est désisté. A sa suite le parquet a requis l'application de la loi pénale. La défense a sollicité la clémence du tribunal mais également la liberté provisoire.

Le tribunal s'est opposé à la libération des prévenues et a renvoyé le délibéré au 10 octobre prochain.