NETTALI.COM-Des membres du Parti socialiste, faisant partie du mouvement les Actions pour la défense des intérêts des socialistes ( Adis) ont fait face à la presse ce lundi. C'était pour exprimer leur insatisfaction par rapport à leur compagnonnage avec la coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yaakaar.
Tous les socialistes ne sont pas satisfaits du compagnonnage du Parti socialiste avec Benno Bokk Yakaar, la coalition de la majorité présidentielle. Les membres du mouvement Les Actions pour la Défense des Intérêts des socialistes (Adis) en font partie. Ils ont, ce lundi 5 septembre, tenu une conférence de presse pour dénoncer le traitement réservé à leur parti au sein de cette coalition.
« Après dix ans, force est de constater qu’une évaluation objective et séquentielle de ce compagnonnage, démontre un PS affaibli et marginalisé après chaque victoire électorale pour laquelle, le Parti socialiste a consenti énormément d’efforts et de sacrifices », a déclaré Amadou Gallo Dia, membre du comité directeur du Parti socialiste.
Selon lui, à la lumière des faits, voire à la lecture de la configuration actuelle du nombre de député dont disposent le PS, l’Apr et ceux de l’opposition, leur parti a toutes les cartes en main pour se faire respecter et réclamer ce qui lui revient de droit, de façon légitime, dans la distribution des responsabilités étatiques et politiques, au sein de l’Assemblée nationale, du Hcct comme au niveau du Gouvernement.
« Nous déclarons et persistons que les 5 députés du PS valent plus que les 77 députés de Bby dans les rapports de force entre les différentes coalitions », a soutenu Amadou Gallo Dia, rappelant que les raisons d’être du PS restent et demeurent la conquête et l’exercice du pouvoir. « Nous exigeons un PS fort et conquérant dans la coalition Bby », plaide -t-il.
Poursuivant son propos, il demande aux vieux responsables socialistes qui, depuis 2012, sont des ministres et PCA, de céder la place aux jeunes. Lesquels, selon lui, sont compétents et engagés. D’après lui, dix ans de ministère et de PCA suffisant largement pour un responsable socialiste qui a vécu trois générations de présidents de la République du Sénégal.
