NETTALI.COM -  En campagne électorale ce mercredi 20 juillet à  Dakar, le ministre-maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye n'a pas raté ses adversaires, principalement Barthélémy Dias.

Si depuis le début de la campagne électorale en vue des élections législatives Alioune Ndoye met en avant les réalisations du chef de l’Etat dans son discours, il a, ce mercredi ouvert les hostilités en attaquant son principal adversaire, Barthélémy Dias, maire de Dakar et porte-drapeau de la coalition Yewwi Askan Wi à Dakar.

Selon le maire de Dakar-Plateau et ministre des Pêches et de l’Economie maritime, ce dernier est un aventurier sans programme. « En face, nous avons des aventuriers qui comptent sur une sorte de loterie de la part des populations. Leur programme, c’est la diffamation. La diffamation n’a jamais été un programme de gouvernement, ni un programme législatif. Ils sont des partisans de la violence. Aujourd’hui, ils se retrouvent esseulés. Ils sont la seule caravane où on note la violence », a déclaré Alioune Ndoye.

En compagnie de Dr Malick Diop et de Abdou Karim Fofana, celui-ci a sillonné les quartiers de Fann Hock, Fann résidence, Amitié 1 et 2, Point E et Sicap Rue 10 pour vendre son programme.  « Nous, nous proposons aux sénégalais un programme de travail, de création d’emploi, de création de richesses dans ce pays pour qu’aucun sénégalais ne soit plus laissé en rade, pour qu’on se retrouve tous dans ce train de l’émergence que le président a lancé », a ajouté la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar à Dakar.

Selon lui, le Chef de l’Etat est en train de construire Dakar comme jamais en termes d’infrastructures. Mieux, il est en train de régler tous les problèmes cruciaux. Lesquels sont relatifs aux embouteillages, à la population entre autres. « Ceci est à saluer. Nous allons continuer à aller à l’encontre de nos populations pour leur dire de faire le bon choix. Il ne s’agit pas, le 31 juillet de sanctionner. Il s’agit d’élire, parce que c’est un mandat que nous allons confier à des sénégalais pendant 5 ans. Donc il faut que les sénégalais fassent le bon choix », souligne-t-il