NETTALI.COM - Matar Diokhané et Cie, condamnés en première instance, seront finalement jugés le 27 juin prochain. Le procès a été renvoyé à cette date à cause de l’absence d’un avocat de l’un des 9 accusés qui ont interjeté appel. 
Le procès en appel de l’affaire Imam Alioune Ndao et Cie, prévu ce lundi, n’a pas a été retenu. Il a été renvoyé au 27 juin prochain. Pour cause, un avocat de l’un des 9 accusés qui ont interjeté appel s’est absenté.
Or, en matière criminelle, la présence de l’avocat est obligatoire avant le démarrage des auditions parce que le droit de la défense est sacré. C’est pour cette raison que le juge Chimère Diouf, président de la Chambre criminelle d’appel a renvoyé l’affaire après avoir demandé aux avocats de prendre toutes les dispositions nécessaires pour être présents le jour J.
Car, d’après lui : « on a assez perdu de temps avec ce procès en Appel ». L’appel du juge sera porté au bâtonnier. C’est Me Mbaye Sène qui, devant le prétoire, a pris cet engagement. La robe noire trouve inadmissible qu’un avocat, commis d’office dans une affaire, brille par son absence. « Je vais en parler au bâtonnier pour que le problème soit posé au Conseil de l’ordre des avocats afin qu’une solution définitive soit trouvée », a déclaré Me Mbaye Sène.
Il faut noter que, contrairement aux autres jours, ce n’était pas la grande affluence au palais de justice de Dakar. Les soutiens des accusés n’étaient pas nombreux. Une situation due certainement à l’absence d’Imam Alioune Ndao. Celui-ci, condamné à 1 mois avec sursis en première instance pour détention d’arme sans autorisation, n’est pas concerné par ce procès en appel. Lequel vise les 9 accusés qui ont interjeté appel. Ces derniers sont ceux qui ont, en première instance, écopé des peines allant de 10 à 20 ans de travaux forcés.