NETTALI.COM - Le présumé meurtrier de Kiné Gaye a été arrêté. Il s’agit de Khassimou Ba qui a fait des révélations explosives lors de son face à face avec les policiers enquêteurs.

Né en 1994, Khassimou Ba est le présumé meurtrier de la dame Kiné Gaye, cette gérante de multiservice tuée vendredi à Pikine Rue 10. celui-ci est passé aux aveux sous le feu roulant des questions des enquêteurs de la sûreté urbaine en charge de l’enquête. Il a reconnu avoir tué la dame dans le but de pouvoir baptiser son premier enfant parce qu'il était sous la pression de sa femme.

« Ma femme me mettait une pression terrible pour le baptême de notre premier enfant, ce dimanche. Et il me fallait absolument trouver de l’argent. C’est en ce moment que j’ai tout planifié », a reconnu le présumé meurtrier. Sur ce, les éléments enquêteurs ont fait une descente dimanche dans l’après-midi. Ils sont arrivés chez lui au moment où la femme revenait du salon. Cette dernière, malgré les ennuis de son époux, avait tenu à baptiser son enfant.

Les policiers découvrent ainsi l’arme du crime dans son appartement à quelques jets de pierre de sa maison familiale et un montant de 1,9 million de francs et les habits tachés de sang du présumé meurtrier qu’il avait caché dans son armoire. Un montant qu’il a reconnu avoir volé chez Mansour Sy, la boîte qui employait également la défunte pour les besoins du baptême de son enfant.

Les résultats de l’autopsie sont ahurissants. Ils font état de multiples plaies pénétrantes thoraco-abdominales et des membres supérieurs et inférieurs gauches associés à de nombreuses lésions viscérales et une hémorragie interne et externe massive des suites de coups et blessures par arme blanche. Ba a avoué avoir donné 7 coups de couteaux à la dame.

Pour financer son mariage royal, Khassimou Ba avait déjà tenté une agression afin de voler 5 millions de francs CFA à son employeur avant d’être licencié, suite à un détournement de 2 millions de francs CFA. Il avait commencé à travailler à Ems, il y a juste deux mois après 1 an de chômage.