NETTALI.COM - Le président Fondateur d’Africajom Center demande la cessation de ce qu’il appelle comme une autodestruction du système politique sénégalais avant de demander au constitutionnel d’apaiser la tension.

A travers un communiqué de presse, Alioune Tine, président fodnateur Afrikajom Center exprime « sa grave préoccupation » face à l’aggravation et la complexification du contentieux préélectoral qui, d’après lui, durcissent chaque jour et créent une fuite en avant de la logique d’exclusion des listes électorales. Laquelle menace la survie du système électoral et, partant, de l’Etat de droit au Sénégal. A son avis, aujourd’hui, on a atteint un seuil critique de l’autodestruction du système politique et démocratique au-delà duquel il n’existera plus de démocratie, ni d’Etat de droit au Sénégal.

«Jamais, en effet, l’horizon d’élections législatives au Sénégal n’aura été aussi incertain, sombre, confus et indécidable au regard des menaces réelles d’effondrement qui pèsent sur le système électoral du pays », a déploré M. Tine. Qui, poursuivant, relève qu’on assiste, depuis quelques jours, à des révélations tonitruantes portant sur les difficultés liées à l’application du parrainage ou de la loi sur la parité, par certains acteurs politiques. Or, indique-t-il : « l’élection, en tant que rituel démocratique, doit être une fête pour le citoyen électeur et une célébration de l’Etat de droit démocratique ».

Selon le défenseur des droits humains, « cette logique absurde et insensée d’autodestruction de l’Etat de droit, du système politique et démocratique sénégalais » doit être immédiatement arrêtée.  « tous les citoyens sénégalais doivent se mobiliser pour éviter au pays une énième crise politique qui pourrait réduire à néant les acquis démocratiques hérités des ainés », souligne-t-il.

Ainsi, Alioune Tine espère que le Conseil constitutionnel, régulateur du bon fonctionnement des institutions étatiques, profitera de l’examen des requêtes qui lui ont été adressé, pour rappeler aux différents acteurs leurs rôles et responsabilités dans le renforcement de notre système démocratique et prendre des décisions idoines allant dans le sens de l’apaisement des tensions politiques grandissantes, et l’élimination des risques de violences politique.

Sur ces entrefaites, Alioune Tine recommande au Conseil constitutionnel d’apaiser les tensions politiques grandissantes et les risques de violences politiques, de Renforcer le système démocratique, la paix et la sécurité, et de contribuer à l’avènement d’une institution parlementaire plurielle et inclusive.