NETTALI.COM - Après une nuit passée à la Maison d'arrêt pour femmes de Liberté VI, Aissatou Seydi, l’ex épouse de Diop Iseg a, recouvré la liberté ce mercredi 23 mars.

L’ex-épouse de Diop-Iseg, Aissatou Seydi, recouvre la liberté. Mardi, elle a passé la nuit en prison. Pour cause, elle a été placée sous mandat de dépôt pour non respect des conditions de son contrôle judiciaire. En fait, inculpée pour faux et usage de faux en écriture privée, suite à une plainte de son ex-époux Mamadou Diop de l'Iseg, elle doit émarger régulièrement au greffe du 8ème cabinet d’instruction du Tribunal de grande instance de Dakar.  Cependant elle n'a  pas respecté cette formalité. C'est pourquoi, elle avait été écrouée.

Cependant après  l'annonce de son arrestation, Aissatou Seydi a imputé la détention à Diop Iseg  qui, dit-elle : « depuis deux mois, il ne cesse de faire des tractations pour me mettre en prison ». Une épreuve qu’elle compte vivre dans la dignité en laissant tout, d’après elle, entre les mains du Créateur. Elle dit prendre pour responsable son ex-mari qui lui a causé beaucoup de torts.

En effet, dans cette affaire à mille et un rebondissements, Aissatou Seydou, en instance de divorce avec Diop-Iseg, avait été la première à initier une procédure devant le tribunal des référés qui lui avait donné raison.

Ainsi, dans une décision, les juges ont ordonné l’expulsion de Mamadou Diop, des membres de sa famille et de la société de gardiennage dite Ninki pro sécurité de l’immeuble. Les défenseurs ont aussi été condamnés aux dépens. Une ordonnance d'expulsion a été ordonnée au Directeur de l’Iseg qui, à sa sortie de prison, avait fait appel dans la procédure d’urgence.

« Elle ne pensait pas que j’allais sortir et dès qu’elle a été informée de ma libération, elle s’est empressée de détruire les chèques. En complicité avec le propriétaire de la maison. Il y a eu un deal sur mon dos », dénonçait-il. Avant de clarifier : « ISEG a décaissé 110 millions de francs CFA pour la maison dont le prix est fixé à 140 millions. Devant les enquêteurs, Aissatou Seydi a reconnu que la maison a été achetée avec des chèques de l’ISEG. « On habite toujours ensemble et elle occupe une chambre dans la maison. Donc, l’ordonnance n’est pas valable car dans le code de la famille, un époux ne peut pas exclure l’autre tant qu’ils sont dans les liens du mariage », disait Diop Iseg.