NETTALI.COM – La coalition Yewwi Askan Wi porte une suspicion sur la gestion du fichier électoral et réclame le départ du président de la CENA, le magistrat Doudou Ndir.

Face à la presse hier, les leaders de la Coalition Yewwi Askan Wi ont évoqué des aspects du Code électoral. C’est ainsi qu’ils déplorent l’opacité supposée autour de la gestion du fichier électoral. A cet égard, Khalifa Sall et Cie interpellent directement le Président Macky Sall, parce que c’est lui qui doit en décider par décret. ‘’Macky ne peut pas être le seul maître du jeu’’, ont-ils indiqué. Déthié Fall et Cie veulent avoir une visibilité sur le contenu de ce fichier. “Aucun parti ni mouvement ne dispose du fichier”, confirme M. Fall.

Dans la foulée, la coalition réclame le départ du magistrat Doudou Ndir de la présidence de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Le mandat de Doudou Ndir serait arrivé à terme, depuis bien longtemps. “Depuis 2011, la Cena, qui est censée superviser et contrôler les élections, est présidée de façon illégale par un magistrat à la retraite. La Loi de 2005, portant création de la Cena, dans son article 6, précise que quand un membre de la Cena est définitivement indisponible, il doit être remplacé. Et le nouveau membre devra achever son mandat. Doudou Ndir qui avait remplacé Moustapha Touré a terminé son mandat depuis le 31 mai 2011”, déclare l’un des porte-parole du jour de Yaw, Cheikh Youm. Par conséquent, il demande qu’il soit remplacé.

Sur un autre registre, les leaders de la Coalition Yaw sont revenus sur le cas de de leur ex-mandataire, à Matam, qui avait fui avec leurs dossiers, avant d’annoncer son adhésion à l’Alliance pour la République (APR), Djibril Ngom. Ce dernier a d’ailleurs été reçu par le Président Macky Sall en fin de semaine dernière. “Que les responsables de l’APR, ainsi que le ministre de l’Intérieur, sachent que nous finissons de travailler avec nos avocats et, dans les prochaines heures, Djibril Ngom recevra une citation directe. Il sera poursuivi pour, entre autres, abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux…”, ont-ils déclaré