NETTALI.COM - Le Sénégal a fait des performances relatives à l’évaluation finale des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la norme internationale de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives. Cependant, malgré sa bonne note, des recommandations ont été formulées pour l’amélioration de la transparence.

Membre de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) depuis 2013, le Sénégal a obtenu un score de 93 points sur 100 possibles au terme de l’évaluation finale des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la norme internationale. Cependant, malgré ce résultat satisfaisant, des remandations, au nombre de 26, ont été formulées pour améliorer davantage la transparence. " L’ITIE ne peut pas, à elle seule, garantir la transparence. Mais c’est un levier très important pour garantir la gouvernance des ressources minérales du Sénégal. Pour résumer, je peux vous dire que la manière dont ces résultats ont été obtenus, c’est le fruit d’efforts conjugués de toutes les parties prenantes ", a déclaré la présidente du Comité, Eva Marie Coll Seck.

Qui, poursuivant son argumentaire a annoncé que 26 recommandations ont été formulées, en termes de mesures correctives, malgré les résultats "très élevés" du Sénégal. Ainsi, en perspective de la prochaine évaluation prévue en 2024, le gouvernement du Sénégal devra publier les études d’impact environnemental.

Selon elle, le Sénégal est aussi invité à envisager des moyens permettant de documenter et de faire ressortir l’absence d’un certain nombre de paiements et dépenses liés à l’environnement y compris les contributions du fonds de réhabilitation. " Le Sénégal est également invité à étendre davantage son utilisation de la déclaration ITIE pour évaluer l’efficacité des attributions et des transferts de licence et de contrats dans le secteur pétrolier et gazier ", a ajouté le président de la Commission Validation, Amadou Samb.

Pour sa part, le responsable du pôle communication, Abdoul Aziz Diop rassure que le Sénégal est sur la bonne voie. A l’en croire, la transparence n’est pas une destination. C’est, d’après lui, un processus. " Le Sénégal a fait de grands pas ", se réjouit-il.

Il a, auparavant, rappelé que l’évaluation s’est faite dans un contexte de pandémie de Covid-19. " La pandémie ne doit pas impacter la bonne gouvernance. Parmi les principes majeurs de bonne gouvernance, la transparence occupe une place de choix. Et, l’accès à l’information est la clé de voûte de la transparence. Malgré le contexte Covid-19, le comité national avait adopté ce qu’on appelle une action résiliente. Cela veut dire en termes simples, disséminer les résultats des rapports, disséminer les informations sur toute la chaîne de valeur de la gouvernance au Sénégal sans disséminer le virus ", indique-t-il.