NETTALI.COM- Le chef de l’Etat n’est pas d’accord avec l’arrêt des financements de la filière gazière sous prétexte que le gaz est une énergie fossile. 

Dans son intervention, ce vendredi, à la 76e session de l’Assemblée nationale des Nations Unies, le président de la République, Macky Sall, a abordé la question du réchauffement climatique. Et c’est pour marquer son désaccord devant l’arrêt des financements de la filière gazière.

A l’en croire, l’exploitation du gaz naturel comme énergie de transition doit être soutenue. « Le Sénégal considère que l’arrêt des financements de la filière gazière, sous prétexte que le gaz est une énergie fossile, sans tenir compte du fait qu’il est aussi et surtout une énergie propre, serait une grave atteinte à nos efforts de transition énergétique, d’accès universel à l’électricité, de compétitivité et de développement économique et social. Nos pays qui subissent déjà le poids écrasant de l’échange inégal ne sauraient porter le fardeau d’une transition énergétique inéquitable », a expliqué le président de la République.

Il appelle, sur ce, au maintien des mécanismes de financement du gaz comme énergie de transition. Auparavant, il a fait savoir que le Sénégal poursuit ses efforts de transition énergétique, portant les énergies renouvelables à plus de 30% de ses capacités électriques installées. Ce taux, indique-t-il, sera renforcé avec le projet en cours d’électrification solaire de 1000 villages, en partenariat avec le Fonds Vert Climat et la Banque ouest africaine de Développement.

A l’en croire, grâce à la stratégie gas-to-power, le Sénégal vise un objectif de 100% d’énergies propres avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières. Mais, précise-t-il : « nos pays ne peuvent réussir la transition énergétique et renoncer aux schémas pollueurs des pays industrialisés, sans une alternative viable, juste et équitable ».

Sur un autre registre, il s’est prononcé sur les formes d’inégalité de discrimination et de violence contre les femmes et les filles. Pour lui, il n’est pas acceptable que les femmes et les filles, qui constituent la moitié de l’Humanité, continuent de subir de tels traitements au 21e siècle.