NETTALI.COM-Le Sénégal a son plan de riposte contre le virus Marburg et le choléra qui se sont signalés dans la sous-région. L'annonce a été faite, ce matin, par le directrice de la Santé, le Dr Marie khemesse Ndiaye Ngom.

Dr Marie Khemesse Ndiaye Ngom, directrice de la Santé, s'exprimant après le point du jour est revenue sur la présence des virus Marburg et Choléra dans la sous-région. Cependant, elle a indiqué que les populations ne doivent pas paniquer parce que notre pays a déjà son plan de riposte pour barrer la route à ces maladies. "La commission de gestion des épidémies, en plus de la Covid-19, surveille d'autres maladies. Nous avons dans la sous-région une maladie à virus Marburg qui ressemble à la fièvre Ebola. Mais pour cette maladie, le Sénégal a des plans. Le Sénégal a des stratégies", a-t-elle rappelé.

Pour mémoire, un cas du virus de Marburg a été détecté en Guinée début août. Cette fièvre hémorragique, proche du virus Ebola, a été décelée très tôt, ce qui pourrait faire éviter une épidémie de grande ampleur. Mais ce qu'il faut faire pour éviter cette maladie, selon elle, c'est de bien conserver la viande de chasse mais aussi de faire la chasse avec des stratégies particulières.

Par ailleurs, une autre épidémie est dans la sous-région et il s'agit  du choléra que notre pays connaît bien. Elle poursuit que cette maladie a fait des ravages au Sénégal entre 2005 et 2010. Mais, dit-elle, notre pays a les moyens de faire face à cette maladie. "Pour le choléra, comme nous respectons les gestes barrières avec la Covid c'est vraiment de tout faire pour avoir des gestes de propreté", a-t-elle aussi soutenu.

Parlant de la Covid-19, Marie Khemesse Ngom Ndiaye a rappelé qu'elle est en train de faire des ravages. Parce que nous avons eu beaucoup de cas graves donc beaucoup de décès. "Les efforts sont en train d'être faits aussi bien au niveau du gouvernement du Sénégal mais également des efforts accrus avec une très grande endurance au niveau des professionnels sociosanitaires", a-t-elle déclaré.

Avant de poursuivre : "les cas graves augmentent et nous avons aujourd'hui 63 cas graves et 16 nouveaux décès. Nous recommandons fortement  la vaccination dans toutes les structures sanitaires mais avec des stratégies de proximité pour aller vers les populations de continuer à respecter les gestes barrières".