NETTALI.COM - Lansana Gagny Sakho a encore gagné dans son bras de fer judiciaire avec  la dame Aida Seck. Celle-ci a été condamnée ce jeudi 29 juillet 2021 pour occupation illégale de terrain appartenant à autrui. 

L’ancien directeur général de l’Onas ne lâche pas du lest. Lansana Gagny Sakho est déterminé à  batailler crânement contre Aïda Seck. En fait, ce mercredi 28 juillet 2021, il a gagné son procès contre Mme Seck car cette dernière a été condamnée à six mois assortis du sursis pour occupation illégale de terrain. Et bien qu'il ait gagné son procès, M. Sakho a décidé de faire appel sur les intérêts civils. Il réclamait la somme de 75 millions de francs Cfa mais, le juge correctionnel a fixé le montant des dommages et intérêts à 500.000 FCfa.

Pour rappel, jugé et relaxé il y a quelques semaines pour escroquerie foncière, Lansana Gagny Sakho a contre-attaqué en traduisant son accusatrice à la barre du tribunal correctionnel de Dakar.

Aïda Seck disait qu’elle avait cédé un terrain à Lansana Gagny Sakho dans le cadre d’un partenariat. Le projet n’ayant pas abouti, elle a voulu récupérer son bien et s’est heurtée au refus de Sakho qui dit avoir acquis ce lot numéro 677 à la régulière.

En clair, la dame Aida Seck, après avoir clôturé la parcelle, a invité un charretier et une restauratrice à venir y exercer leurs activités. C’est sur ces entrefaites que l’ancien Dg de l’Onas et propriétaire de la société SCI Soninkara, après deux sommations pour qu’elle quitte le terrain, sans succès, a saisi dame justice. Selon lui, la vente a eu lieu le 27 février 2019, devant notaire. Il précise qu’Aida Seck lui a vendu le terrain à 75 millions de francs CFA.

Ce que la prévenue Aida Seck a nié lors de sa comparution. « J’ai signé l’acte de cession devant le notaire parce que j’avais confiance en lui. Ce n’est que plus tard que j’ai remarqué que Lansana veut accaparer mon terrain. Mon lot je l’ai acquis en 2001 », avait-elle soutenu.

La défense avait sollicité le renvoi de sa cliente des fins de la poursuite et de débouter la partie civile car sa cliente n’a jamais occupé ce terrain. Le tribunal ne partage pas cet avis et a donné gain de cause à Lansana Gagny Sakho.