NETTALI.COM - Les détenus du Camp Pénal avaient bel et bien entamé une grève de la faim lundi dernier. La confirmation est portée par l’Association pour la réinsertion des détenus (Asred), qui conforte ainsi Guy Marius Sagna, malgré le démenti de l'administration pénitentiaire. 

Selon les dernières informations reçues à à ce sujet, l’activiste Guy Marius Sagna n’avait pas tort, en annonçant une grève de la faim entamée par les prisonniers du Camp pénal de Liberté 6, lundi dernier. En clair, malgré le démenti du directeur de la prison, l’Association pour la réinsertion des détenus (Asred), dans un communiqué, donne raison à Guy Marius Sagna.

Pour que nul n’en ignore, l’Asred fait part de la décision des détenus du Camp pénal de surseoir à la grève de la faim qu’ils avaient débutée lundi. “Après une médiation entamée par les autorités de la prison. Tous les détenus isolés ont rejoint, sur autorisation de l’autorité, leurs chambres respectives. Les détenus, après avoir parlé au téléphone via le télécentre de ladite prison avec le président de l’Asred, exigent un meilleur traitement et une diligence rapide dans le traitement des dossiers des appelants, afin qu’ils soient jugés le plus rapidement, d’autant plus que certains ont vu leurs dossiers se perdre dans les tiroirs des instances judiciaires’’, informe le texte.

Revenant sur les conditions de détention, les prisonniers, à en croire l’association demandent “uniquement le respect de certains agents à leur égard et déclarent aussi qu’ils n’accepteront aucune forme de maltraitance de quelque nature que ce soit, vu que l’Etat les oublie dans son volet réinsertion sociale’’.

Aussi, dénoncent-ils une fois de plus les longues détentions et l’interdiction de visites pour certains d’entre eux.