NETTALI.COM – Le rapport 2020-2021 de Amnesty International, qui pointe des cas de maltraitance, plaide l’institution d’un Code de l’enfant au Sénégal et demande à l’Etat de renforcer les moyens des maitres coraniques.

A l’occasion de la publication, ce jour à Dakar, du rapport 2020-2021 de Amnesty International, Seydi  Gassama est revenu sur les évènements qui ont lieu durant la période couverte dans 149 pays. Le rapport a rebondi sur les mêmes préoccupations de Amnesty depuis une dizaine d’années, notant qu’il n’y a pas eu d’ « avancées notoires ou notables ».

Au rayon du respect des droits des enfants, le rapport note « qu’il y a eu beaucoup de manquements de la part de l’Etat. « Au début, il y avait quelques avancées, mais la loi sur la protection des enfants qui devrait être votée dort dans les tiroirs de l’Etat ou de l’Assemblée », dénonce Seydi Gassama ; relevant que 100 mille enfants  mendient au Sénégal et sont maltraités dans les rues.

Amnesty s’est penchée sur le sort des enfants talibés et pointe des cas de meurtre dans les daras.

Toutefois, se réjouit-t-on, « la justice commence à traiter ces questions avec beaucoup de courage et à punir les maitres coraniques ».

En outre, Amnesty milite pour un meilleur code l’enfant. « On a besoin d’un cadre juridique pour protéger les enfants », propose-t-on la nécessité d’un code de l’enfant qui régule la création d’un daara au Sénégal.

« L’Etat a l’obligation de soutenir ses enseignants et d’organiser le cadre », abonde encore Seydi Gassama.