NETTALI. COM- L'attaque de son domicile lors des manifestations pour la libération de Ousmane Sonko ne fait pas fléchir Me El Hadj Diouf. Face à la presse ce jeudi 11 mars 2021, l'avocat charge Ousmane Sonko à qui il a lancé des vertes et des pas mûres.

L'avocat de Adji Sarr a commencé par dénoncer les manifestations pour dire que " notre pays, le Sénégal traverse des moments exceptionnels cruciaux pour sa survie".

Après avoir observé une minute de silence pour les disparus lors des manifestations, il a déclaré :  " l ’heure est grave. Le pays tout entier est inquiet. Notre si beau pays, si paisible pays, notre cher Sénégal est menacé. Il nous incombe le devoir de le sauver. Ce pays de grands hommes, subitement bascule dans une violence inouïe que nus n’avons jamais connue".

Poursuivant, Me Diouf n'y est pas allé par quatre chemins pour accuser Ousmane Sonko d'en être l'auteur, en ces termes : " C’est ainsi qu’une personne dangereuse, une personne qui a choisi la manipulation et le mensonge comme voie d’accès au pouvoir. Il manipule des jeunes qui n’ont pas compris. Cette personne qui utilise très bien les réseaux sociaux, qui demande un combat mortel, cette personne qui dit que sont finis maintenant les débats".

Très en verve, l'avocat a déroulé le film de l'attaque de son domicile que des manifestants avaient commencé par incendier. " Ils ont cherché mon véhicule et ils me recherchaient dans la maison, armés jusqu’aux dents. Ces gens n’étaient pas venus pour me caresser. Ils n’étaient pas venus dans un salon de massage. Ils n’étaient pas venus pour me caresser ni pour me masser. Mes militants, mes parents, mes amis auraient pu aller chez Sonko pour la même chose mais ils ne sont pas des sauvages, des barbares ", dit-il avec ironie.

Revenant sur ses attaques contre le député opposant,  il soutient que Sonko n’aime que sa personne. Car, argue-il, " pour une simple convocation,  il met le pays dans une situation de désordre indescriptible, à feu et à sang. C’est le visage hideux de Sonko. Quand ça l’arrange, il va chez le procureur quand ça ne l’arrange pas, il insulte tout le monde. Il préfère le massage après l’heure du couvre-feu sans garde du corps, sans chauffeur, encagoulé".