NETTALI.COM – Rebondissement dans l’affaire de viols supposés. On s’achemine vers la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko, qui, pour justifier son refus de déférer, ce lundi 8 février, à sa convocation à la Section de recherches de la gendarmerie nationale, a évoqué son statut de député.

La livraison du jour du quotidien Libération révèle qu’il y aura bien une commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l'immunité parlementaire du leader de Pastef, accusé de « viol et menaces de mort » par une masseuse.
A en croire le journal, la procédure sera enclenchée aujourd’hui.

Pour mémoire, lors d’un point de presse qu’il a donné dimanche 7 février, Ousmane Sonko a affiché son refus de déférer, ce lundi 8 février  à sa convocation à la Section de recherches de la gendarmerie. « Je ne vais pas déférer demain à la convocation. Ce n’est pas parce que je ne respecte pas la loi, mais un député, on ne peut pas le convoquer tant que l’on n’a pas levé son immunité parlementaire. La loi est faite pour être respectée », justifie-t-il ; non sans avertir : « Serigne Bassirou Guèye a déjà ordonné mon arrestation. S’ils m’arrêtent de force, nous résisterons par tous les moyens disponibles ».

Ainsi, il demande à ses militants et partisans de se mobiliser et harangue : « On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Le changement nécessite des sacrifices. Ce n’est plus une affaire de commentaires, il faut se battre et ne pas rester sur les réseaux sociaux. On ne doit montrer aucun signe de faiblesse ».