Considéré comme une zone de transit de la drogue, le Sénégal était en passe de devenir un laboratoire d’un cartel de la drogue dure. En effet, après avoir saisi 675 kilogrammes de cocaïne à Ngaparou, la gendarmerie a découvert un laboratoire clandestin dans la zone avec des produit de conditionnement de cette drogue.

Le 28 décembre dernier, les gendarmes avaient saisi 675 kg de cocaïne dans une villa meublée à Ngaparou, dans le département de Mbour.

Un entrepreneur belge, très actif dans le secteur du BTP, avait été arrêté par les éléments de la Brigade de recherches de Mbour. Il avait ainsi été inculpé et placé sous mandat de dépôt.

Le juge d’instruction avait ensuite donné une délégation judiciaire aux enquêteurs pour qu’ils puissent continuer leurs investigations.

La perquisition effectuée par les hommes en bleu a permis de découvrir un laboratoire clandestin. De l’acétone, ainsi que du matériel acheté par Jean Yann Dominique Blain, l’entrepreneur belge, a été trouvé sur place lors de leur perquisition. En effet, le traitement de la cocaïne de base avec de l’acétone et de l’acide chlorhydrique permet d’obtenir le chlorhydrate de cocaïne, qui va aussi donner en retour de la cocaïne ''free base'' après avoir été traité avec de l’éther.

Jusqu’ici, la cocaïne n’avait jamais été traitée au Sénégal. Toutes les cargaisons saisies étaient des produits finis destinés non pas au marché Sénégalais mais à l’extérieur.

Interrogé, l’entrepreneur belge a avoué avoir acheté le produit, mais ajoute qu’il ignorait l’utilité du produit. Un de ses acolyte, un chimiste espagnol, est activement recherché.