NETTALI.COM- Du nouveau dans l’affaire qui oppose Mamadou Diop, Directeur de l’Institut supérieur d’entrepreneurship et de gestion (Iseg), à son ex-épouse Aïssatou Seydi. Après  deux retours de parquet, la dame a été  inculpée et placée sous contrôle judiciaire.

Association de malfaiteurs, abus de confiance portant sur 800 millions de francs Cfa,  faux et usage de faux dans un document  administratif  et dans un document authentique. Ce sont les infractions que le juge du huitième cabinet a retenus  contre Aïssatou Seydi. L'ex-epouse de Mamadou  Diop de l'Iseg a été  certes inculpée, mais a été  placée sous contrôle judiciaire. Autrement dit, elle n'ira pas en prison.

L'inculpée avait été  arrêté  suite à  une plainte de Diop Iseg . Dans sa plainte, le Directeur de l’Institut supérieur d’entrepreneurship et de gestion (Iseg) renseigne que c’est en 1993 qu’il a fondé son école, en collaboration avec sa mère. En 2000, il a recruté la dame Seydi comme assistante stagiaire avant qu’ils ne se marient, quatre ans après sous le régime de la séparation des biens. Au fil des années, Aïssatou Seydi a réussi à monter en responsabilités. Ce qui lui a permis de bénéficier d’une délégation de signature de la part de son mari, en 2008, lorsqu’un compte a été ouvert dans un établissement financier de la place. Seulement, poursuit M. Diop, ayant constaté qu’Aïssatou Seydi effectuait souvent des retraits non-justifiés, il lui a définitivement retiré la délégation de signature. C’était en octobre 2011. Il ne s’est pas limité à ce retrait. Il a eu l’idée d’aller consulter ses comptes bancaires. Là, il a eu la surprise de sa vie, quand il s’est rendu compte que la dame avait effectué des retraits d’une valeur de 800 millions de francs Cfa.

En sus de cela, il a constaté que, de concert avec ses sœurs S. Seydi, F. D. Seydi et M. Seydi, elles avaient retiré des chèques de plus de 10 millions de francs.

Diop Iseg ajoute qu’il avait acheté un immeuble sis à Sacré-Cœur, auprès d’un certain M. Ba, promoteur immobilier, pour le compte de l’Iseg, à 140 millions de francs Cfa. Cette somme devrait être payée par tranche, jusqu’au solde intégral. Les versements étaient effectués par Mme Seydi par des chèques de l’Iseg au profit de M. Ba. "Grande fut ma surprise de constater, à ma sortie de prison, qu’elle s’est appropriée de l’immeuble, en complicité avec le vendeur, à savoir M. Ba. Je me suis rendu compte de sa pratique malsaine, lorsqu’elle a brandi une assignation d’expulsion visant les occupants de l’immeuble, à savoir ma mère, qui est par ailleurs co-fondateur, et ma grande famille. Elle soutenait avoir un droit réel à son nom. Elle était venue ce jour-là avec une cinquantaine de nervis. Je précise aussi qu’elle détient par-devers elle mes documents administratifs, les souches des chèques, les documents d’achat de plus d’une centaine de parcelles de terrain et en cours d’achat auprès d’un certain promoteur du nom de P. Sow", a écrit Mamadou Diop dans sa plainte.