NETTALI.COM - Après avoir lancé l’alerte sur l’atelier qui a été organisé les 21, 22 et 23 décembre derniers à Saly, par le ministère de l’Education nationale et l’Unesco sur l’adoption, dans l’école sénégalaise, d’un module sur l’éducation sexuelle pour enseigner la tolérance sur les comportements sexuels déviants, le secrétaire général national du Cusems authentique pointe du doigt la responsabilité.

Dans un entretien accordé au journal EnQuête, le secrétaire général national du Cusems authentique, Dame Mbodj, s’est prononcé sur le programme d’éducation sexuelle qui doit être introduit dans les cycles élémentaire, moyen et secondaire. Mbodj ne cherche pas midi à quatorze heure pour accuser l’Etat du Sénégal d’être derrière la manœuvre. Ainsi ? dira-t-il, remontant le genèse du projet : « Ils ont voulu faire passer cela en catimini, pendant que les Sénégalais étaient distraits par les fêtes de fin d’année. Mais depuis quelques années, l’Unesco tente de modifier le curriculum au Sénégal. Ce débat s’était posé en 2018. Le ministre de l’Education nationale d’alors, Serigne Mbaye Thiam, avait reconnu que l’Unesco lui mettait la pression pour que l’on introduise au Sénégal l’éducation sexuelle dans les enseignements des cycles élémentaire, moyen et secondaire. Cela existait déjà en classe de 4e, alors que les élèves atteignent l’âge de la puberté. Il s’agit d’expliquer les cycles de menstruation, le fonctionnement des organes génitaux, les différences entre les deux sexes».

Au sujet du nouveau module, le patron du Cusems authentique croit savoir que celui-ci cherche à introduire les questions de genre dans les deux cycles et préparer les élèves à tolérer les déviances sexuelles dès le bas-âge. « Ils veulent enseigner que le genre n’est plus une affaire de texte entre le masculin et le féminin, que l’on peut user de son corps de la manière que l’on souhaite et qu’une personne peut être de sexe masculin et avoir des orientations féminines. En même temps, le concept de la famille sera élargi pour constituer un regroupement de personnes souhaitant vivre ensemble, peu importe qu’il s’agisse de deux hommes ou de deux femmes », explique encore Dame Mbodj.

A en croire ce dernier, l’objectif visé est de cultiver la banalisation de l’homosexualité et du lesbianisme. « Que l’on mette dans le programme scolaire des cours qui disent aux enfants que ces comportements sont des différences qu’il faut accepter pour que leurs auteurs ne soient pas stigmatisés. Il s’agit d’un agenda mondial porté par l’Organisation des Nations Unies (ONU) et son bras technique au niveau de l’éducation, l’Unesco. C’est un programme de destruction des concepts mondiaux de la société, dans l’optique de créer un nouvel ordre mondial. Des Illuminati sont derrière ce programme, avec des lobbies maçonniques qui cherchent, à travers les droits et libertés, à permettre à tout le monde de faire ce que bon lui semble, sans aucune restriction. Ils cherchent à pervertir la jeunesse, en exportant les antivaleurs notées dans les sociétés occidentales, partout dans le monde. Un pays comme le Sénégal résiste. Mais cette modification est un moyen de passer par l’école. Si nos 4 millions d’élèves tolèrent ces comportements, ce sera plus facile, par la suite, d’élargir l’homosexualité à la société sénégalaise », a ajouté le secrétaire général du Cusems authentique.