NETTALI. COM- L’Alliance pour la République n’est pas dans les dispositions de céder le pouvoir en 2024. C’est ce qu'a laissé entendre son administrateur, Mael Thiam, par ailleurs,  1er vice-président du Haut Conseil des Collectivités territoriales, invité du "Jury du dimanche" sur Iradio.

« Nous ne marchons pas vers la perte du pouvoir. C’est tout le contraire. Nos ambitions sont très loin de s’arrêter en 2024. Nous sommes un parti politique qui a l’ambition de garder le pouvoir très longtemps », a déclaré Pape Mael Thiam sur Iradio.

Très prudent, il n’a quand même pas donné le nom de celui qui sera leur candidat en 2024. A son avis, le moment venu, l’opinion le connaîtra. « Le moment venu, de la même manière que nous avions bâti un projet avec à la tête le président de la République Macky Sall, en 2012, c’est de la même manière qu’un autre projet sera bâti derrière un leader en 2024 », a-t-il fait savoir, refusant carrément de donner son point de vue sur la possibilité du troisième mandat du chef de l’Etat, Macky Sall. Il dit se contenter de la réponse que ce dernier avait servi relativement à la question. « Je m’en tiens à ce que dit le président de la République qui est un républicain achevé et qui a démontré tout son attachement au principe républicain. Attendons le moment venu », souligne-t-il.

Avant d’ajouter : « nous venons à peine d’engranger notre face de maturité avec le deuxième mandat. Nous sommes un parti très jeune d’une part, et d’autre part, nous avons un leader dont on n’a pas honte des résultats fournis. Au contraire, il a battu tous les records de tous les présidents que le Sénégal a connus. »

A la question de savoir s’il est favorable à un Gouvernement d’union nationale, M. Thiam rappelle que le président de la République a adopté un mode de gouvernance par l’ouverture depuis son accession au pouvoir. Et, jusqu’à présent, il reste fidèle à sa vision. Donc, dit-il « le président de la République est prêt à travailler avec quelque Sénégalais que ce soit en fonction de son expertise. Si aujourd’hui les résultats du président de la République n’étaient pas probants des opposants ne seraient jamais intéressés à se mettre à ses côtés. S’il y a des Sénégalais qui étaient dans l’opposition et qui, aujourd’hui sont attirés par notre parti, nous les accueillons à bras ouverts ».

Le 1er président du HCCT a été aussi interpellé sur les querelles et injures qui font légion au sein de leur parti depuis quelque temps. Il a, d’emblée, dénoncé ces actes qui, toutefois, précise-t-il, sont inhérents à une organisation humaine. « C’est regrettable que nous servions cela aux Sénégalais mais, cela ne saurait être le seul élément d’appréciation de la pertinence de la vision du président de la République, l’efficacité des actions gouvernementales ». Il approuve les sanctions infligées à Moustapha Cissé Lo par la commission de discipline de l’Apr.