NETTALI.COM – Entendu ce lundi par les gendarmes de la Section de Recherches pour une présumée affaire d’avortement clandestin, le journaliste Cheikh Yérim Seck a été libéré sur convocation. En langage décodé, il peut à tout moment faire face aux enquêteurs, pour une nouvelle audition.

Au terme de son audition, le patron de Yerimpost a été ainsi libéré sur convocation. Ainsi, à tout moment, les enquêteurs peuvent donc le convoquer.

Cheikh Yérim était retourné ce lundi 22 juin chez les gendarmes, suite à une convocation. Mais cette fois ci, c’est pour une affaire de mœurs à la Section de recherches de Colobane. D’après nos sources, le journaliste serait lié à une sombre histoire d’avortement. Il aurait, nous apprend-on, engrossé, une fille mineure, avant de l’inciter à l’avortement. En fin de semaine dernière, il était question, dans cette même affaire, de viol suivi de grossesse. Mais, rien pour l’instant, ne permet d’étayer cela.

Dans ce qui s’apparente à une nouvelle affaire de moeurs, les gendarmes ont agi avec beaucoup de promptitude. En effet, lorsqu’ils ont eu vent de l’affaire , ils ont vite remonté la pente qui les a menés à la fille et à son supposé avorteur. Nos sources de nous informer que trois interpellations ont déjà eu lieu.

Le premier est l’infirmier qui aurait pratiqué l’acte répréhensible. Celui-ci est  présenté comme un individu bien connu des fichiers de la gendarmerie, puisque nous apprennent également nos sources, il est récidiviste. Quant à la fille engrossée, elle a aussi été interpellée, à son domicile. De même qu’une fille qui, dit-on, aurait servi de lien entre l’infirmier et la mineure. L’on nous apprend également qu’une proche du journaliste a été entendue. Cette dernière, soulignent les mêmes sources, aurait révélé avoir agi pour le compte et sur directive de Cheikh Yérim Seck. Elle aurait remis les 200 000 F CFA qui ont servi à l’avortement.

Une affaire qui tombe en tout cas bien mal pour Cheikh Yérim qui sort à peine d’une confrontation avec les gendarmes, dans l’affaire batiplus dana laquelle la gendarmerie a senti son honneur bafoué. “Je vais vous faire une révélation : la gendarmerie a saisi chez eux 4 milliards. Ils ont utilisé leurs contacts pour récupérer une partie de l’argent. Donc, ils n’ont pu tout récupérer et le reste, ce sont ces 650 millions annoncés.“, avait déclaré le journaliste sur le plateau de 7 TV face à Maïmouna Ndour Faye.