NETTALI.COM – Accompagné de son collègue des Forces armées, le ministre de la Santé et de l’Action sociale s’est rendu ce samedi au centre aéré de Guéréo pour s’enquérir de la situation des malades du coronavirus. Occasion saisie par ces derniers pour exiger des tests rapides.

 

Internés au centre aéré des armées de Guéréo dans le département de Mbour, certains malades du coronavirus n’en peuvent plus de ce séjour qui semble s’éterniser. Situation d’autant plus incompréhensible que beaucoup d’entre eux disent ne sentir aucun signe de Covid-19. D’ailleurs, certains d’entre eux ont commencé à se révolter à travers des enregistrements postés sur les réseaux sociaux. Et c’est sans doute ce qui a motivé le déplacement du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Accompagné du ministre des Forces armées, Abdoulaye Diouf Sarr a donc visité le centre aéré des armées de Guéréo afin de s’enquérir de la prise en charge des malades du coronavirus. Le ministre de la Santé et son collègue Me Sidiki Kaba ont donc pu recueillir les préoccupations des patients. Des préoccupations qui tournent autour d’une meilleure prise en charge et dans les meilleurs délais. Les malades de Guéréo exigent donc des tests rapides afin de pouvoir regagner rapidement leurs familles. Une exigence qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd.

«Nous avons entendu vos préoccupations pour des tests rapides pour que ceux qui sont guéris puissent sortir rapidement», a répondu Abdoulaye Diouf Sarr qui était aussi accompagné du professeur Moussa Seydi, chef du Service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann. «Vous devez nous croire. Dieu m’est témoin, nous avons entendu toutes vos préoccupations. Nous comprenons votre stress. Personne ne peut être dans cette situation sans être stressé», a poursuivi le ministre de la Santé. Qui a aussi félicité le personnel de santé des armées. «Nous sommes satisfaits du travail qui est en train d’être fait ici. Des instructions seront données pour que les tests se fassent régulièrement et rapidement», a insisté Diouf Sarr.