NETTALI. COM-Les membres du collectif Noo Lank se sont donnés rendez-vous, ce vendredi, à la place de l'indépendance. Ils veulent manifester pour obtenir la libération de Guy Marius Sagna et Cie. Dans un communiqué, ils ont pris le contrepied du préfet de Dakar qui a soutenu qu'il n'a pas reçu de déclaration préalable.

Le préfet de Dakar a soutenu qu'il n'a pas reçu de déclaration préalable lors du sit-in du Collectif Noo Lank vendredi dernier.

A travers un communiqué dont copie nous est parvenue, le collectif demande au préfet de Dakar "de faire preuve de sérieux, de sérénité et de sincérité" dans ses déclarations relatives à la manifestation de Noo lank. "En prétendant dans la presse qu’il n’a pas reçu de déclaration préalable pour le sit-in du collectif, ce vendredi à la place de l’indépendance, il manque à ses devoir élémentaires et n’honore pas sa fonction", renseigne le communiqué.

Avant de poursuivre : " en effet, dans les mêmes formes que pour la manifestation de vendredi 13 qui a été autorisé, le collectif a usé de la même procédure de déclaration, menée par les mêmes responsables et avec les mêmes références pour faire cette déclaration d’information de manifestation. Ces responsables ont reçu une décharge de leur déclaration d’information de manifestation et ont même été entendus comme il se doit par les services de police, comme il se doit".

Le document ajoute dès lors que, toute autre prétention de sa part relève de la manipulation. Un fonctionnaire de classe A, tenu par les rigueurs de sa fonction à dire la vérité et défendre la loi, devrait prendre plus de hauteur.

Toutefois, le collectif voudrait le rassurer quant à l’intention de ses membres de tenir à la place de l’indépendance un sit-in citoyen et pacifique, dans le respect de la constitution, de la loi et des exigences de sécurité nécessaire. Il invite la presse à s’enquérir auprès de leurs coordonnateurs Aliou Sané et Bentaleb Sow pour vérifier ou valider de telles déclarations de l’autorité préfectorale, en ce qui concerne leur manifestation.

"Lorsqu’on a le peuple et le droit avec soi, il n’est nul besoin de fabriquer une vérité. Il faut l’assumer", ont conclu les membres dudit collectif.