NETTALI. COM- Président du conseil d'administration (Pca) de Petrosen et beau-père de Macky Sall, Homère Seck a apporté des précisions sur l'affaire d'escroquerie foncière impliquant la société Seti.

"Je ne suis mêlé ni de près, ni de loin mêlé à cette affaire. D'abord, il faut préciser que je n'ai jamais rencontré une seule des victimes et je n'en connais aucune", s'est défendu Homère Seck, le beau-père du Président Macky Sall cité dans une affaire d'escroquerie foncière via la société Seti.

Le Président du conseil d'administration (Pca) de Petrosen qui s'est expliqué dans l'édition de Libération de ce jeudi, a expliqué avoir créé la Société d'études, de travaux et d'ingénierie (Seti), en 2003 pour faire des logements sociaux.

" En 2012, le sieur Abdoulaye Sambe m'a rejoint en intégrant le capital. Nous nous sommes partagés le capital 50/50 avec la fonction de directeur général de Seti pour le sieur Samb", a-t-il soutenu.

Avant d'enchaîner : " à partir de cet instant, je me suis éloigné de la Seti. Abdoulaye Sambe, à mon insu, a changé les statuts de la société qu'il a transformée en Société anonyme (Sa). Abdoulaye Sambe a fait dans du faux pour s'accaparer entièrement de la Seti. Il a intégré la dimension foncière en allant contracter avec la famille Dame Mbengue, dont je ne connais aucun membre, ni jamais en ai rencontré. Enfin, aucune victime n'a affirmé m'avoir directement contacté, ni versé de l'argent. Et il est important de souligner que la plainte des victimes a été faite contre le sieur Abdoulaye Sambe avec qui je n'ai plus de relation de collaboration depuis fort longtemps".

A l'en croire, c'est ce qui explique que lors de l'enquête de la Dic et de l'arrestation de Abdoulaye Sambe, il n'a jamais été entendu par les enquêteurs. "Et je réitère que je ne suis mêlé ni de près, ni de loin à cette affaire. En conclusion, afin que nul n'en ignore, je me désolidarise entièrement du sieur Sambe qui du fait de ses agissements et initiatives personnelles et solitaires est aujourd'hui poursuivi par ses victimes", a-t-il conclu.