NETTALI.COM – Dans cette tribune, que nous publions in extenso, le secrétaire national, chargé de la communication du Parti démocratique sénégalais, répond à Oumar Sarr, auteur de révélations compromettantes sur la libération de Karim Wade en juin 2016. Mayoro Faye saisit le prétexte pour annoncer le retour d’exil de Wade-fils.

Les propos d’Oumar Sarr ne sont pas, à vrai dire, des accusations mais des imputations puériles qui montrent la pusillanimité d’un homme aux abois.

Les jeunes ont exhibé la carte de membre du PDS de Karim sur les écrans de télévision. Fallait-il s’en donner la peine ?

Pour le reste, Oumar Sarr sait très bien que Karim a été déporté contre sa volonté. Enlevé en pleine nuit, il n’a été au courant que lorsque de fortes pressions l’ont obligé à se voir délivrer, à la prison même, les documents de voyage, opération suivie immédiatement de l’embarquement pour Doha.

Oumar Sarr est l’artisan de plusieurs défections dans le PDS car n’ayant pas pu faire preuve de conciliation et d’ouverture pour massifier le Parti. Au contraire, il a toujours été prompt à exécuter les militants « indisciplinés ». Son inaccessibilité a toujours été légendaire et décriée par ses frères et sœurs de parti.

Comment peut-on être numéro 2 et demeurer injoignable par les militants et les responsables ? La façon dont il dirigeait les réunions du Comité Directeur montrait à suffisance que la tâche ne l’intéressait pas. La trahison est presque permanente : il a vendu « Dagana » lors des Législatives de 2017, puisque battu dans son propre bureau de vote, ce qui constituait l’acte 1 du complot ourdi avec le pouvoir.

Conscient de son « inefficacité », le Secrétaire Général National a voulu à plusieurs reprises le remplacer, mais il a toujours bénéficié d’une intervention bienveillante de celui qu’il appelle aujourd’hui «  le poltron ». Décidément, le ridicule ne tue plus sous nos cieux.

Karim Wade  a quitté une réunion de travail à Londres pour venir répondre à la convocation d’une juridiction d’exception qui n’existe qu’au Sénégal. A la tête de plusieurs départements ministériels, il n’a jamais été épinglé par aucun corps de contrôle. Dans son conflit contre l’Etat du Sénégal, toutes les juridictions internationales lui ont donné raison.

Aujourd’hui, il incarne l’espoir, l’avenir et il est le plus à même de conduire les destinées du parti, n’en déplaise à ses détracteurs. Les trahisons et le  temps l’ont imposé au PDS.

Il sera bientôt parmi nous, dès qu’il aura terminé le travail international qu’il a si bien mené jusqu’ici, travail jalonné de victoires, plusieurs fois devant la CEDEAO, la justice française et les Nations-Unies.

Par Mayoro Faye