NETTALI.COM – Le célèbre logisticien français a obtenu la prescription des faits de corruption en Guinée-Conakry, mais reste mis en examen dans le volet togolais.

Selon plusieurs sites d’information tricolores, dont lemonde.fr, la justice française a reconnu, ce vendredi, la prescription des faits de « corruption » et de « faux et usage de faux » en Guinée pour lesquels le milliardaire français Vincent Bolloré et son groupe étaient mis en examen.

Dans un arrêt daté du 27 juin, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a jugé que ces faits, qui avaient déjà été dénoncés en 2011 dans une plainte classée rapidement sans suite, sont prescrits.

Elle n’a en revanche pas retenu la prescription pour les faits d’« abus de confiance », pour lesquels M. Bolloré a aussi été mis en examen en avril 2018 et sa holding en décembre 2018, selon une source judiciaire. La cour d’appel a par ailleurs validé les mises en examen de M. Bolloré et de son groupe dans le volet togolais de l’enquête.

Les juges d’instruction du pôle financier du tribunal de Paris soupçonnent le groupe Bolloré d’avoir utilisé les activités de conseil politique de sa filiale Havas afin de décrocher la gestion des ports de Lomé, au Togo, et de Conakry, en Guinée, via une autre de ses filiales, Bolloré Africa Logistics, anciennement appelée SDV.