NETTALI.COM – Ce n’est pas demain la veille que la génération de 2002 va se retrouver autour du sélectionneur national pour contribuer au rayonnement de l’équipe nationale de football. C’est en tout cas la conviction d’Henri Camara. L’ancien attaquant des «Lions» ne croit pas du tout à des retrouvailles entre Aliou Cissé et ses ex coéquipiers.  

 L’équipe nationale du Sénégal se prépare pour aller à la conquête du trophée continental. Une mission loin d’être une mince affaire dans une Coupe d’Afrique des nations (Can) qui se joue en terre égyptienne et qui va réunir le gratin du football africain. Si les «Lions» du Sénégal, cités comme faisant partie des favoris, comptent dans leurs rangs des stars du football mondial comme Sadio Mané, meilleur buteur de la Premier league, Kalidou Coulibaly de Naples ou encore, Ismaël Sarr de Rennes…, beaucoup d’observateurs doutent encore de la capacité des poulains du coach Aliou Cissé de réussir là où leurs aînés ont échoué. Les «Lions» ont donc besoin de faire l’unité autour d’eux pour espérer soulever le trophée continental. Mais cette unité risque de se faire sans les ex coéquipiers d’Aliou Cissé en équipe nationale. Du moins certains d’entre eux. C’est en tout cas la conviction d’Henry Camara.

Invité de l’émission Le Grand soir sur Walf Tv, l’ancien attaquant des «Lions» s’est voulu clair et honnête. Selon lui, El hadji Diouf, Pape Bouba Diop, Habib Bèye, Amdy Moustapha Faye et Cie ne peuvent plus être ensemble. «Les joueurs de la génération de 2002 ne s’entendent plus», a avoué Henry Camara. «Rien que pour un match de gala, les gens ont failli se battre», dit-il en faisant allusion à la dispute entre Aliou Cissé et El Hadji Ousseynou Diouf au stade Léopold Sédar Senghor. C’était à la fin d’un match de gala entre la génération de 2002 et une sélection africaine. Mais, de l’avis d’Henry Camara, Aliou Cissé a une grande part de responsabilités si «les gens ne se trouvent pas derrière lui». «Est-ce qu’il (Aliou Cissé, ndlr) veut que certains se retrouvent ?», s’interroge-t-il. Avant d’ajouter : «Ce qui est sûr, c’est que le coach ne veut pas voir certains derrière lui.»