NETTALI.COM - Seyni Gassama sollicite une politique de réinsertion sociale adéquate pour les jeunes qui sont dans les liens de la détention. Le secrétaire exécutif de la branche sénégalaise d’Amnesty International, qui a visité la prison de Tambacounda, s’est aussi félicité des conditions dans lesquelles il a trouvé les prisonniers.

Au Sénégal, la plupart des ex-détenus ratent leur vie. Car ils peinent souvent à réussir leur réinsertion sociale. Un phénomène que souhaite combattre Amnesty International.

« Il faudrait que lorsqu’on vient en prison sans métier qu’on en sorte avec un métier. Cela va faciliter la réinsertion du prisonnier. Certains aiment la menuiserie, d’autres la couture etc. Mais tout ça demande des moyens. L’Etat doit mettre toutes ces infrastructures dans les prisons», réclame Seyni Gassama.

A l’occasion de sa visite à Tambacounda, le secrétaire exécutif de la branche sénégalaise d’Amnesty International s’est estimé heureux de la situation qu’il a trouvé sur place. « Je dirais que c’est une prison qui n’est pas surpeuplée car la population carcérale est en deçà du plafond des détenus que la prison peut accueillir. La capacité d’accueil est de 500 alors qu’il y a 472 détenus en ce moment. Nous avons constaté qu’il n’y a que deux mineurs qui seront libres très bientôt. Concernant les malades mentaux, il n’y en a pas encore », affirme-t-il.

A mentionner que le nombre de maisons de justice va passer de 18 à 30 dans quelques mois, une annonce faite ce samedi 30 mars par le directeur de la Justice de proximité, Mademba Guèye, lors d’un atelier à Kaolack.