NETTALI.COM - Dans le cadre de l’affaire impliquant Soya Diagne, le doyen des juges d’instruction a ordonné sa mise en liberté provisoire, assortie d’une surveillance électronique, prenant ainsi une nouvelle fois le contrepied de la position du ministère public.
Selon les informations disponibles, cette décision intervient alors que le parquet avait émis un avis défavorable à toute mesure de mise en liberté, estimant que les conditions n’étaient pas réunies. Le magistrat instructeur a toutefois considéré que les garanties présentées par l’inculpé permettaient un élargissement sous contrôle judiciaire renforcé, notamment par le port d’un dispositif de surveillance électronique.
Conformément aux dispositions en vigueur, le parquet dispose désormais d’un délai de six jours pour faire connaître sa position. Il peut, dans ce laps de temps, interjeter appel de la décision devant la juridiction compétente, ce qui pourrait suspendre ou remettre en cause la mesure ordonnée.
Cette décision relance le débat sur les divergences d’appréciation entre le siège et le parquet dans la conduite de certaines procédures sensibles, notamment en matière de détention préventive et de respect de la présomption d’innocence.
En attendant une éventuelle réaction du parquet, Soya Diagne reste en prison.






