NETTALI.COM - La dernière décision du Conseil constitutionnel continue d’alimenter les tensions avec les partisans de Pastef. Depuis que l’institution s’est prononcée sur la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, plusieurs responsables du régime actuel ont exprimé leur indignation.
Ce dimanche, c’est Waly Diouf Bodiang, proche collaborateur d’Ousmane Sonko, qui a pris la parole. Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, il a accusé le Conseil constitutionnel de représenter une menace pour le projet politique en cours : « Le Conseil constitutionnel est une bombe à retardement minutée et posée au siège du projet », a-t-il écrit sur Facebook.
La décision 2/C/2025, au cœur de la polémique, a déclaré contraires à la Constitution plusieurs dispositions du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale, dont l’alinéa 2 de l’article 56, l’alinéa 6 de l’article 60, l’alinéa 6 de l’article 111 et l’article 134.
Ce n’est pas la première fois que le Conseil constitutionnel invalide une mesure soutenue par la majorité. Dans son arrêt 1/C/2025, il avait déjà jugé inconstitutionnel l’article premier de la loi interprétative de la loi d’amnistie, adoptée par l’Assemblée nationale le 2 avril 2025.