JUSTICE- L’Entente SYTJUST et UNTJ décrètent une grève de 48 heures pour dénoncer la répression syndicale dans la Justice

NETTALI.COM- Dans un communiqué au ton ferme, l’Entente SYTJUST–UNTJ annonce une grève de 48 heures les 31 juillet et 1er août 2025. Elle dénonce le silence du gouvernement, les intimidations contre les grévistes et appelle à une mobilisation nationale pour la défense des droits syndicaux dans la Justice.

Face à ce qu’elle qualifie de "mépris gouvernemental" et de "dérive autoritaire", l’Entente SYTJUST–UNTJ hausse le ton. Les syndicats de la Justice appellent à une grève de deux jours, les 31 juillet et 1er août, pour résister aux atteintes aux libertés syndicales et aux conditions de travail. Dans un communiqué, l’Entente SYTJUST–UNTJ annonce un mot d’ordre de grève de 48 heures, estimant que le mouvement a dépassé le cadre d’une simple revendication professionnelle pour devenir une « véritable résistance syndicale ». Cette mobilisation vise à dénoncer une politique qu’elle juge répressive et autoritaire de la part des autorités étatiques, notamment du ministère de la Justice et de la Fonction publique.

Selon les syndicats, le silence persistant des autorités face aux revendications légitimes des agents de la Justice constitue une négation de leur rôle dans le fonctionnement de l’État de droit. « Le silence du Ministre de la Justice, réduit à des communiqués impersonnels et à deux circulaires administratives, en dit long sur le mépris affiché à l’endroit des travailleurs de la Justice », fustige le texte.

Ils dénoncent également les « réquisitions abusives », les « suspensions de salaires illégitimes » et les « pressions » exercées pour briser la mobilisation, assimilant ces mesures à une « entreprise de démolition des acquis syndicaux ».

Pour les syndicats, la réponse ne peut être que la résistance. « Les travailleuses et travailleurs de la Justice refusent de plier sous le joug de l’intimidation », peut-on lire dans le communiqué, qui appelle à la mobilisation de toutes les centrales syndicales, des forces vives de la Nation et des citoyens engagés pour la démocratie.

Au-delà des revendications matérielles, cette grève est présentée comme un combat pour la reconnaissance de la dignité des travailleurs, le respect des droits constitutionnels et la consolidation des libertés fondamentales.

L’Entente SYTJUST–UNTJ conclut par un appel à « rejoindre la résistance syndicale », soulignant que cette lutte concerne l’ensemble de la société sénégalaise.