NETTALI.COM - Un mois après le lancement de son mouvement « Sénégal bi nu bokk », Barthélémy Dias a, le vendredi 4 juillet 2025, procédé au lancement de la vente des cartes. L’ex-maire de Dakar a profité de l’occasion pour faire le bilan du régime et appelé à la mobilisation de la jeunesse. Il a aussi apporté la réplique à Ousmane Sonko qui disait qu'il n’existe pas d'opposants au Sénégal
Dans une déclaration lue en wolof ce vendredi 4 juillet 2025, Barthélémy Dias a annoncé la vente de cartes de son nouveau mouvement politique dénommé « Sénégal bi nu bokk ». L’ex-maire, qui a encore dénoncé sa déchéance, s’est d’abord réjoui de l’engouement suscité par son mouvement qui, dit-il, « place l’humain au cœur de ses actions ».
Aussi, a-t-il promis de changer le Sénégal, car selon son diagnostic, notre pays « a présentement des difficultés par le fait qu’il est dirigé par des personnes qui ignorent ce qu’est l’État ». « Pour eux, l’État est un jouet, or il a des réalités. Le Sénégal a toujours eu une place dans le concert des Nations, donc on ne peut accepter qu’avec toutes ces années de souveraineté et d’indépendance, on remette en cause notre diplomatie et notre politique de coopération, surtout envers l’Occident », dénonce Barthélémy Dias.
Rappelant que plus de 50 % de la population est composée de jeunes, avec plus de 75 % âgés de moins de 30 ans, il a lancé un appel à la jeunesse sénégalaise. « Vous n’êtes pas l’avenir du Sénégal, mais vous êtes son présent. Vous êtes le cœur, le poumon, les reins, le cerveau. Vous êtes le fer de lance de l’économie sénégalaise, donc je vous prie de croire davantage en vous et d’avoir foi en Dieu. N’acceptez pas qu’on brise votre espoir, car le pays sera construit par vous », lance M. Dias.
Pour lui, une quatrième alternance est inévitable du fait de « l’incompétence notoire et du manque de vision qui ont conduit le Sénégal dans l’impasse ». Donc, dit-il, « mobilisons-nous, car nous allons chasser ce régime comme les précédents ».
Par ailleurs, Barthélémy Dias a tenu à répondre à Ousmane Sonko, qui disait qu’il n’existe pas d’opposants au Sénégal. « Nous ne sommes pas une opposition qui casse, brûle, insulte et s’illustre dans la violence », clame-t-il avant de réitérer son appel à la mobilisation. Car, dit-il, « le Sénégal est à la croisée des chemins et tous savent que ce qui se passe n’augure rien de bon et que la fin est toute proche ».