NETTALI.COM- À la suite de la Conférence des Administrateurs et Managers Publics (CAMP), le président de la République a demandé l’accélération de plusieurs chantiers clés : réforme du statut des fonctionnaires, éthique, formation, évaluation et digitalisation des services publics.
Moderniser l’État pour mieux servir les citoyens : telle est la ligne directrice réaffirmée par le Président de la République à l’issue du Conseil des ministres. Revenant sur les enseignements de la première édition de la Conférence des administrateurs et managers publics (CAMP), il a ordonné la mise en œuvre urgente des réformes prioritaires pour transformer durablement l’administration publique.
En fait, le 20 janvier 2025, lors de l’évènement, le Président de la République avait décliné sa vision d’une gouvernance moderne et efficace des secteurs public et parapublic. Il y est revenu avec insistance, demandant au Gouvernement d’agir sans délai. Il a rappelé « l’urgence de prendre toutes les mesures et dispositions requises en vue d’actualiser le statut général des fonctionnaires et la réglementation relative aux agents non fonctionnaires ».
Le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de renforcer l’éthique dans la gestion des affaires publiques. Il a ainsi ordonné la « finalisation du Code de déontologie des agents publics », tout en appelant à « développer la formation permanente des agents », par l’adoption d’un plan structurant et ambitieux.
La réforme des institutions de formation n’est pas en reste. Le Président a plaidé pour « la révision des cadres académique, juridique, administratif et financier d’évolution des écoles nationales de formation, notamment l’École nationale d’Administration (ENA) », confirmant ainsi sa volonté de doter l’administration de ressources humaines mieux formées et plus performantes.
Par ailleurs, dans une logique de gestion par la performance, il a insisté sur « l’importance de mener à bien le processus d’évaluation annuelle des performances des agents publics ». Cette exigence de résultats devra être soutenue par la transition numérique. Le chef de l’État a ainsi invité son gouvernement à « accentuer, avec la montée en puissance du New Deal technologique, la digitalisation intégrale des administrations », dans l’optique d’une amélioration significative de « la qualité des services délivrés aux usagers et aux citoyens ».