NETTALI.COM - Après s’être rebellée contre le report "juridiquement impossible et politiquement inopportun" de la Présidentielle en perspective pour ensuite se démarquer du projet d’amnistie initié par le président Macky Sall et malgré le limogeage de ses deux ministres Samba Sy et El Hadj Momar Sambe du gouvernement, la Confédération pour la démocratie et le socialisme (CDS), qui regroupe neuf partis de gauche alliés de la mouvance présidentielle, soutient la candidature d’Amadou Ba, "le meilleur, l’homme capable et le choix responsable qui s'impose aux citoyens sénégalais le 24 mars 2024, pour amplifier le bilan et les réalisations du président Macky Sall".
Le limogeage des deux ministres des partis de gauche alliés de la mouvance présidentielle du gouvernement, l’ex-ministre du Travail chargé des Relations avec les Institutions, Samba Sy du PIT, et l’ex-ministre délégué chargé de la Promotion des droits humains et de la Bonne gouvernance, El Hadj Momar Sambe du RTA-S ne va nullement entamer le compagnon- nage entre la coalition Benno Bokk Yaakaar et la Confédération pour la démocratie et le socialisme (CDS) qui regroupe neuf partis de gauche alliés de la mouvance présidentielle, encore moins déteindre dans la campagne électorale du candidat de BBY, l’ancien Premier ministre Amadou Ba.
"La responsabilité citoyenne et la respiration démocratique commandent de commettre Amadou Ba qui est sans contestation sérieuse le meilleur, l’homme capable et le choix responsable qui s'impose aux citoyens sénégalais le 24 mars 2024, aux responsabilités éminentes de président de la République", souligne un communiqué.
Après l’avoir investi dans leurs partis respectifs, la CDS a fait ce choix, "au regard de l’adhésion de l’écrasante majorité de la coalition BBY, dont l’intelligence du contexte et la cohérence de la démarche ont permis au pays d’avancer de façon si notable, ces douze dernières années".
Ainsi, elle a réitéré son invite aux responsables et militants à s'engager et à être unis et déterminés dans la bataille électorale en votant massivement pour la victoire au premier tour du scrutin présidentiel du candidat désigné de leur coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour "relever le pari de l’édification d’une nation prospère et le défi de la sécurité nationale, dans un monde tourmenté et une sous-région agitée par des périls aussi nombreux que pressants".
Enfin, "cette échéance cruciale devrait se vivre dans le calme et la paix civile, les choix devant être opérés en toute liberté et transparence, conformément à une tradition ancrée", conclut la source.
