NETTALI.COM - Les acteurs de la société civile et politiques continuent de rejeter l'invitation du président de la République au dialogue politique. Le parti du Mouvement démocratique pour le développement intégral du Sénégal MDIS/ LIGGÉEY SÉNÉGAL CI JAMM n'est pas en reste. Samba Ndiaye, l'ancien DG des Grands Trains du Sénégal et ses partisans annoncent qu'ils ne participeront pas " au dialogue de la confusion".

La liste du camp du refus pour le dialogue politique qui s'ouvre ce lundi 26 février 2024 s'allonge. Le parti du Mouvement démocratique pour le développement intégral du Sénégal MDIS/ LIGGÉEY SÉNÉGAL CI JAMM ne sera pas lui aussi au rendez-vous avec le Président Sall.

Dans un communiqué, le MDIS/ LIGGÉEY SÉNÉGAL CI JAMM rappelle qu'il a toujours encouragé le dialogue et la paix qui constituent le socle de la création de son parti. Cependant, renseigne le document, le Comité d'initiatives qui s'est réuni le 25 février 2024, sous la présidence de M. Samba Ndiaye fait noter que " la convocation du corps électoral par décret numéro 2023-2283 du 29 Nonvembre 2023 n'avait pas nécessité de dialogue".

" Le Président de la République en avait décidé régulièrement et librement en conseil des Ministres. La tentative de report de l'élection présidentielle annoncée unilatéralement par le Président de la République dans son allocution du 03 février 2024, nécessitait un dialogue. Ce qui n'avait pas été fait, avec comme conséquences, son lot intolérable de morts, d'emprisonnements, de dégâts économiques et matériels etc", rappelle le Midis pour s'en désoler.

Avant de souligner que " la reconvocation du corps électoral par décret, dans le sens de la poursuite du processus électoral tel qu'exigé par le Conseil Constitutionnel, repose sur les mêmes principes que le décret du 29 novembre 2023 ".

Ainsi au regard de cette situation, Samba Ndiaye et ses partisans font savoir que leur parti ne participera à ce qu'ils nomment "le dialogue de la confusion". Aussi, invitent-ils plutôt le Président de la République " à se conformer à la constitution, pour créer les conditions d'une passation de pouvoir paisible et démocratique, comme ce fut le cas lors des dernières alternances en 2000 et 2012".

Par ailleurs, les membres du Comité d'Initiatives ont respecté la consigne de la société civile qui avait décrété une journée de deuil électoral. Ainsi, ils ont procédé à un vote symbolique à la fin de la réunion.