NETTALI.COM - Des candidats à la présidentielle du 25 février prochain, parmi lesquels le professeur Daouda Ndiaye, ont fait part de leur opposition à tout report de cette élection.

Ils ont exprimé ce point de vue vendredi soir, dans les locaux de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), en marge de l’enregistrement des premiers messages de campagne devant être diffusés dimanche sur les antennes de la chaîne publique.

« Par rapport au report de l’élection, ce que je regrette, c’est que nous ne soyons pas impliqués dans ce débat. Tous ceux qui sont impliqués ou interpellés ne sont pas nous qui sommes les acteurs clés, qui se sont engagés et qui avons validé nos parrainages », a avancé Daouda Ndiaye.

Il estime qu’il serait « judicieux » que les candidats directement concernés soient impliqués dans ce débat, d’autant que « jusqu’à présent », il n’existe pas, à ses yeux, « d’éléments factuels, solides, sur lesquels on peut se baser pour reporter des élections », même si, en définitive, « l’intérêt du Sénégal est plus important que chacun d’entre nous ».

« S’il faut laisser notre vie pour le Sénégal, moi je le ferais », assure le professeur Daouda Ndiaye, ajoutant : « Si les enjeux sont réels et que le report de l’élection sauverait le Sénégal, nous serions les premiers à le faire, mais jusqu’à présent, nous n’avons pas vu des menaces ou quelque chose d’autre pour qu’on puisse reporter les élections ».

Une position que partage le candidat Serigne Mboup, maire de Kaolack (centre). « C’est honteux et dommage qu’on pose ce débat. Le Sénégal n’a jamais reporté une élection présidentielle. On ne doit pas jouer avec nos institutions », a dit l’homme d’affaires.

Anta Babacar Ngom, elle aussi opposée à tout report, dit réitérer une position qu’elle avait déjà exprimée à ce sujet. « Je pense que j’ai été claire sur ce sujet, nous devons respecter le calendrier électoral, pas un jour de plus. Non au report ».

« Nous sommes prêts à démarrer la campagne et tenir une élection présidentielle le 25 février », ajoute cette candidate. Il s’agit d’un « engagement » et d’une « promesse » faite aux Sénégalais, selon Mme Ngom.