NETTALI.COM- Le Parti démocratique sénégalais gagne une manche dans son combat. Ce lundi 29 janvier 2024, la commission des lois de l’Assemblée nationale a pris une résolution portant mise en place de la commission d'enquête parlementaire sur les allégations de corruption portées contre les membres du Conseil Constitutionnel. La future  commission sera composée de 11 membres.

La commission des lois de l’Assemblée nationale s'est réunie ce lundi 29 janvier 2024 aux fins d'examiner le projet de résolution pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur les allégations de corruption portées par les députés libéraux contre les membres du Conseil Constitutionnel. A l'issue de la plénière, une résolution a été prise. Ladite résolution est composée de trois articles.

En son article 1 : « il est constitué une commission d’enquête portant sur le processus électoral pour le scrutin présidentiel du 25 février 2024 »

Article 2 : « la commission a pour mission d’informer l’assemblée sur le bien-fondé des contestations qui jalonnent le processus électoral ».

Article 3 : la commission est composée de 11 membres ».

Sur la composition, la résolution précise qu'il y’aura des représentants du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakar, du groupe parlementaire Yewwi Askan wi ainsi que ceux  du groupe parlementaire liberté démocratie et changement. Il y’aura aussi des représentants des non-inscrits.

Le bureau de cette commission sera composé du président, du vice-président et du rapporteur.

Le document rappelle que cette commission fait suite à de nombreuses contestations suite à la publication de liste du 20 janvier par le Conseil Constitutionnel des candidats. Il s’agit entre autres de l’invalidation de la candidature de Karim jugée non fondée par les libéraux.

" Il apparait que les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye ont des connexions douteuses avec certains candidats. La non disposition du fichier général des électeurs est aussi indexée. Ainsi que la non fiabilité voir la non mise à jour du fichier général des électeurs. En outre, la situation des neufs candidats qui ont été éliminés sans que leur parrainages ne soient contrôler est visée » avancent les parlementaires parmi les motifs.

Et d'ajouter « aux vues de tout cela, l’Assemblée nationale en vertu l’article 48 de son règlement intérieur a créé cette commission d’enquête parlementaire ».