NETTALI.COM- Les sept sages du Conseil Constitutionnel ont rejeté le recours introduit par Ousmane Sonko portant l'invalidation de sa candidature à la Présidentielle.  Le parti Pastef dissout parle d’une très grosse aberration et annonce la saisine des juridictions internationales pour rétablir leur leader dans ses droits.

20 candidats prendront officiellement part à la Présidentielle du 25 février prochain. Les sept sages du Conseil Constitutionnel ont invalidé la candidature de Karim de Karim Meissa Wade et jugé irrecevable le recours introduit par le leader du parti Pastef dissout. Ousmane Sonko a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour diffamation dans l’affaire de diffamation qui l’opposait au ministre du tourisme Mame Mbaye Niang. Par conséquent, le maire de Ziguinchor ne participera aux joutes électorales du 25 février prochain.

Le directeur de l’école du parti dissout, Pastef, Moustapha Saré parle d’une grosse aberration. Ainsi, il a indiqué qu’ils vont utiliser tous les moyens pour montrer à la face du monde que ce pouvoir a violé les droits de Ousmane Sonko

« La première réaction est de constater que ce que nous craignions depuis très longtemps s’est produit. C’est-à-dire la consolidation de la disparition totale de l’Etat de droit. Ousmane Sonko est bien éligible. Il est électeur et bien éligible. Ce qu’on lui reproche aujourd’hui, c’est sa condamnation dans l’affaire Mame Mbaye Niang. Ce qui est une très grosse aberration. Nulle part ailleurs, vous ne verrez un citoyen interdit d’élection présidentielle simplement parce qu’il a été condamné à 6 mois avec sursis dans une affaire de diffamation. C’est une aberration absolue. Personne ne peut l’expliquer, personne ne peut le comprendre. Et il faudrait que cela change au lendemain du 25 février», dit-il.

Pour ce qui est du cas de Bassirou Diomaye Faye, il soutient que le combat sera de le faire libérer afin qu’il puisse battre campagne comme tous les autres candidats.

« Pour Bassirou Diomaye Faye, nous tous savions qu’ils n’avaient pas d’arguments pour le recaler. Et le combat qui vaille aujourd’hui, c’est de réclamer sa libération. Il n’est pas question qu’il reste en prison parce que le principe d’égalité des candidats doit pousser le pouvoir à le libérer », a-t-il argué .