NETTALI.COM- Face à la presse, ce mercredi, Mary Teuw Niane a dénoncé le système du contrôle de parrainage en soutenant que sa clé a été remplacée par une autre ou manipulée.

 L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur ne décolère pas. Mary Teuw Niane est très remonté contre les membres de la commission de contrôle des parrainages en vue de la Présidentielle de février 2024. Candidat déclaré à cette joute, l’ancien recteur de l’Université Gaston Berger de Saint Louis a été recalé au parrainage. Pis, il fait partie de ses 28 887 parrains non identifiés au fichier général des électeurs.

Il a fait face à la presse aujourd’hui pour dénoncer « l’injustice » dont il dit avoir été victime. « On est tombé des nues en identifiant notre nom, Mary Teuw Niane, parmi les parrains non identifiés. Nous avons vérifié que nos données personnelles demandées, c’est-à-dire les prénoms, le nom, le numéro de carte d’électeur, le numéro d’identification nationale et les dates d’expiration de ma carte nationale d’identité sont correctes. Donc, il est impossible, je le dis, il est impossible que je ne sois pas dans le fichier électoral », a expliqué Mary Teuw Niane, rappelant qu’il vote depuis plus de 20 ans, aux élections présidentielles, législatives et locales.

A l’en croire, le Sénégal vit un moment essentiel de son histoire politique. « Avoir des élections libres, transparentes et inclusives, où subir le dictat d’un pouvoir qui cherche par des moyens faussement légaux à imposer des élections, des candidatures taillées sur mesure pour son propre candidat. Toutes les informations que je vous donnerai sont tirées de deux documents délivrés par le Conseil constitutionnel, et qui vous ont été remis. Si ce n’est pas fait, on doit vous les remettre », a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter : « j’affirme haut et fort qu’il y a eu manipulation de notre clé ou remplacement de notre clé par une autre clé qui ne nous appartient pas. Enfin, dans nos investigations nous sommes tombés des nues. Ça, c’est avant-hier soir. Parce que, après tout cela, nous allons dire, on va faire une enquête approfondie. Notre cellule informatique compte d’informaticiens présents au Sénégal et aux États-Unis et qui ont fait le travail ».