NETTALI.COM- Le secrétaire national adjoint chargé des cadres du Parti démocratique sénégalais (Pds) s’est prononcé sur le dynamisme du parti ou pas. Lamine Bâ invité du jury du dimanche affirme sans crier gare qu’il n'y a pas un parti plus solide que le parti démocratique sénégalais (Pds).

Le secrétaire national adjoint chargé des cadres du Parti démocratique sénégalais (Pds) a donné son avis sur un certain nombre de questions qui touchent directement leur formation politique. Sur la question de savoir si le parti garde toujours sa crédibilité, le libéral de répondre qu’aujourd’hui, il n’y a pas un parti plus solide que le Pds. Justifiant sa réponse il soutient : « vu son parcours, vu sa doctrine, vu son offre politique vu également sa capacité de résilience pendant les 12 années passées dans l’opposition sénégalaise. Je rappelle que la première ambition du président Macky Sall c’était de réduire l’opposition à sa plus simple expression particulièrement le PDS. Il s’est acharné sur ce parti. Suite à la perte du pouvoir, il a utilisé la carotte pour enlever le parti de ses ressources humaines de qualité, de ses cadres qui a tout fait pour nous disloquer et nous réduire à sa plus simple expression. Malheureusement, les 10 années passées dans l’opposition nous ont permis de prouver la solidité de notre appareil, de prouver la pertinence de la vision politique qui a animé et qui a été porté par notre leader le président Abdoulaye Wade »

Il ajoute : « aujourd’hui, nous sommes le parti le plus attractif parce que nous avons réussi malgré les difficultés, malgré les brimades, malgré le harcèlement du pouvoir en place qui a utilisé l’appareil d’État, les moyens de l’État, la puissance publique contre vous ».

En ce sens, il clame qu’ils ont réussi à se repositionner sur l’échiquier politique national, à s’intéresser à la vitalité du parti en procédant ainsi au renouvellement de nos structures, à la vente des cartes ce qu’aucun parti au Sénégal n’a encore fait ce jour.

Cependant, il admet qu’il y a quelques couacs ce qui, dit-il, sont inhérents à une entreprise de réorganisation d’un parti. « Il y a des gens qui étaient là pendant des années qui pensaient devoir être toujours là. Il y a de nouveaux militants qui s’estiment être en devoir de revendiquer leurs responsabilités dans le parti. Ce qui crée forcément un choc des ambitions. Je constate effectivement qu’il y a des problèmes mais notre parti a mis en place des procédures et mécanismes qui permettent à tout un chacun de se faire entendre et de faire revendiquer ses droits » a-t-il argué.
Non sans citer que le parti a 59 fédérations qui vont être installées et il y aura un congrès qui va investir le candidat du parti en perspective des prochaines élections présidentielles. « Au moment où je vous parle, le parti regorge plus de 400 cadres. Nous faisons nos activités et c’est peut-être en dehors de l’espace médiatique » fait savoir M. Bâ.