NETTALI.COM - Le ministère de la Santé et de l'action sociale a tenu ce mardi 22 août la deuxième réunion semestrielle du Comité interne de suivi (CIS) du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS) de l’année 2023. Pour madame le ministre, Marie Khémesse Ngom Ndiaye tous les acteurs doivent s'unir pour la réussite des différentes réformes du secteur sanitaire.

"Cette seconde réunion du CIS de l’année 2023 permet de passer en revue les principales actions et activités inscrites dans le déroulement du PNDSS, notamment la mise en œuvre de réformes majeures pour l’amélioration continue du système de santé et de l’action sociale de notre pays", a d'abord rappel e madame le ministre de la santé.

Très engagée dans sa démarche, Marie Khémesse Ngom Ndiaye invite les acteurs du système sanitaire à mutualiser leurs efforts pour la réussite des réformes entreprises dans le secteur.

"Nous devons rationaliser, mutualiser et surtout aller ensemble pour que toutes les réformes notamment l’érection des directions régionales de la santé, le changement de statut de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA),  la nouvelle loi relative aux médicaments, aux autres produits de santé, puissent connaître  un succès", a-t-elle lancé.

Étant l'instance privilégiée de coordination et d'évaluation de la mise en œuvre du plan national de développement sanitaire et social (PNDSS), le Comité interne de suivi demeure stratégique.

"C'est une instance semestrielle qui réunit l'ensemble des acteurs du système de santé et d'action sociale avec l'ensemble de nos partenaires. Cette instance nous a permis de faire le point sur des recommandations qui ont été faites lors du CIS du mois de janvier 2023. Il s'agissait notamment de renforcer la sécurité des patients et des usagers des structures de santé la question de la numérisation, la digitalisation intégrale du secteur de la santé. Un projet qui en très bonne voie", a fait savoir le directeur de la Planification, de la recherche et des statistiques, Dr Babacar Guèye.

"L'autre réforme consiste l'agence sénégalaise de régulation pharmaceutique pour permettre à notre pays de produire des médicaments au niveau local notamment sur le vaccin (...) Mais l'autre réforme importante est la mutation de la pharmacie nationale d'approvisionnement devenue la SEN-NPA qui est maintenant un établissement public à caractère industriel et commercial. Il y'a également l'érection de la direction régionale de la santé et de l'action sociale", poursuit Dr Guèye. Non sans revenir sur le bilan de la première réunion du Comité interne de suivi  (CIS) tenue janvier dernier : "Sur les neuf recommandations formulées, il y a 44% de taux d’activités réalisées et un taux de 56 % d’activités en cours de réalisation".

Représentant résident par intérim de l’OMS au Sénégal, Vincent Sodjinou n'a pas caché son satisfecit.

"Nous félicitons vivement le Gouvernement du Sénégal pour ce processus de réformes et pour votre leadership dans son exécution au niveau du secteur de la santé. Les projections nous autorisent à dire qu’en 2030, (57.7%) soit près de 12 millions de sénégalais auront facilement accès à un service de santé de qualité", dit-il.