NETTALI.COM - Restons avec Me Moussa Diop, pour dire que sur un tout autre registre, celui-ci a évoqué la loi portant suppression de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Selon l'avocat-politicien, "il fallait laisser la Crei en l’état avec quelques modifications. Je suis favorable à ce que la CREI reste même si on envoie au centre financier mais qu’on laisse la charge de la preuve telle quelle". Selon en effet Me Moussa Diop, "Ce n’est pas la France qui décide juridiquement de ce qui se passe au Sénégal. Nous devons être souverains sur le plan judiciaire".

Une manière d'embrayer sur Ce qui lui permet d'établir un lien avec l’affaire liée à l’avocat Me Branco, puisqu'à son avis, cette affaire en une parfaite illustration. "L’appel à l’insurrection est grave. J’aurai été à la place des autorités sénégalaises, Me Branco ne s’en sortirait pas de la sorte. La libération de Me Branco est une honte pour le Sénégal. Avec tout ce qui s’est passé il aurait du le laisser partir à partir du territoire mauritanien. L’obligation de contrôle judiciaire, c’est du n’importe quoi. Comment peut-on mettre ce monsieur sous contrôle judiciaire au Sénégal avec des obligations dont l’une est de ne plus parler de l’affaire. Il arrive à Paris, ce qu’il fait en premier c’est organiser une conférence de presse", se désole le Président de la coalition And Goor Gni.

Celui-ci ne manque d'ailleurs pas de souligner au passage : « Nous avons vécu des choses assez terribles sur le plan politique au Sénégal où tout était permis, rien n'était défendu. Nous avons un renouvellement des hommes politiques parce que ce sont les mêmes personnes qui travaillaient avec le président Senghor qui travaillent actuellement avec le président Macky Sall comme tonton Moustapha Niasse. Il est tant qu’il laisse la place aux jeunes ».