NETTALI.COM - Pour rester sur les déclarations de Serigne Bassirou Abdou Khadr Mbacké à un mois du Magal, notons que concernant l'évènement, il a confié que le fondateur du mouridisme a beaucoup écrit sur ses bienfaits. Le 18 safar était symbolique pour lui durant ses huit ans au Gabon, cinq ans en Mauritanie, Thieyene et autres. Il l’a célébré à deux reprises avant de demander aux autres, à savoir ses fils, de commencer à le célébrer.

"Le Magal n'est point un rendez-vous de gaspillage. C'est une journée pour rendre grâce à Dieu. C'était un jour de grâce pour Serigne Touba. Au début, tout Ndiarème recevait des ordres de faire de copieux plats qu'on regroupait tous devant la mosquée avant de les distribuer aux populations. Ça a toujours été ainsi pour ses fils et ses petits- fils, de Serigne Moustapha Mbacké à Serigne Mountakha. Soyons debout comme un seul homme pour être derrière Serigne Mountakha. Ce dernier est ce qu'il est. Il est véridique. Il est une personne joviale. Son tout se résume à Serigne Touba. Il force l'es- time. Même ceux qui ne sont pas de la religion musulmane l'apprécient. Il ne montre jamais un signe de fatigue. Il n'a pas le temps pour les choses mondaines. Rien dans ce bas monde ne l'intéresse. Tous ceux qui sont proches de lui le savent", a-t-il témoigné.

Avant de poursuivre : "Si vous saviez ce qu'il endure pour qu'il y ait la paix dans ce pays. Ce ne sont pas des choses à dire publiquement. Si on est en paix dans ce pays, c'est grâce à lui. Si on se mettait à parler de tout ce qu’il fait pour le pays, on ne parlerait que de lui. Il ne fait pas tout ça pour qu'on parle de lui. Au contraire, seule la bénédiction d'Allah le suffit. On suit les recommandations de nos guides. Le mouridisme, c'est de suivre les injonctions de nos marabouts. C'est le contraire qu'on voit dans ce pays actuelle- ment. Le mouridisme n'est pas un mouvement, ni un parti politique, encore moins une association. Il se résume en injonction, au respect des marabouts. C'est au parti politique de rendre public tout ce qu'ils font et non au marabout. Il doit faire ce qu'il fait sans bruit pour ne pas dire dans la plus grande discrétion. Le mouridisme est une référence à cause de son unité, du respect de son prochain. Il nous faut, nous mourides, écouter et on suivre Serigne Mountakha. Si on le fait, nous allons réussir toute notre mission. De Serigne Moustapha à Serigne Mountakha, si un d’entre eux ne faisait pas sa mission comme il fallait, cela se sentirait".