NETTALI.COM - L'actualité politique au Sénégal, marquée par des violences, pillages, saccages et vols, oblige. La déclaration général Moussa Fall, Haut commandant de la Gendarmerie nationale qui présidait, lundi 10 juillet, la réunion de la commission organisation du service de l’Association internationale des gendarmes et forces de sécurité à statut militaire (FIEP), n'est pas passée inaperçue.

Prenant la parole, celui-ci a fait le commentaire suivant : « nous faisons face à des peuples plus exigeants à l'égard de leurs gouvernants, à des citoyens aux réactions spontanées, et parfois très agressives dans la forme de leur revendication. Nous faisons face à un monde de toutes les confusions, qui conçoit la violence comme un réflexe d'autodéfense, d'auto-protection ou tout simplement comme une posture légitime d'expression démocratique de son indépendance ».

« face à un tel environnement, notre offre traditionnelle de sécurité se trouve naturellement compromise. Les demandes de sécurité des populations imposent désormais un changement des paradigmes », a constaté celui-ci.

Toutefois, le haut commandant de la gendarmerie nationale regrette la recrudescence des violences dans l’espace politico-social, ainsi qu'il le commente : « Ce choc naturel de volontés individuelles dans un espace que nous partageons en commun est généralement alimenté par des motifs incompréhensibles. Il est malheureusement le fondement des conflits auxquels les gendarmeries et forces de sécurité à statut militaire sont appelées à apporter des réponses justes, légales mais surtout proportionnées ».