NETTALI.COM-  Face à la presse ce mardi 21 mars 2023, la coalition Benno Bokk Yaakaar a annoncé la saisine des juridictions nationales et internationales pour une plainte contre Ousmane Sonko et le parti Pastef pour complot d’assassinat  et menées à caractère insurrectionnel et terroriste.

Des plaintes planent sur Ousmane Sonko et le son parti le Pastef. En fait, en conférence de presse ce mardi 21 mars 2023, la coalition Benno Bokk Yaakaar a annoncé qu’elle va saisir les juridictions nationales et internationales pour une plainte contre Ousmane Sonko et le parti Pastef pour complot d’assassinat  et menées à caractère insurrectionnel et terroriste. La coalition au pouvoir estime que ces derniers sont responsables des morts enregistrés lors des manifestations appelées par le maire de Ziguinchor. « Mouhamadou Ly et Mamadou Korka Bâ ne seront pas morts pour rien. Ce jeune de la Médina, qui n’a fait que défendre la mairie dans laquelle il travaille, est mort assassiné sous les coups des nervis de Sonko et Pastef », tonnent les alliés du pouvoir.  Ils avertissent que « la coalition BBY assumera sa responsabilité politique d’être du côté des populations pour faire face à toute tentative d’agression de la part de groupuscules qui ont fini de montrer leur nature violente aux relents terroristes.» Et d'après le camp présidentiel,  «aucune concession ne sera faite à M. Sonko et à tous les aventuriers tentés de violer l’ordre public, la sécurité des personnes et des biens et l’exercice des droits et libertés des citoyens. »

En effet, se désole BBY, « le Sénégal vient encore une fois d’être endeuillé par la perte cruelle de plusieurs jeunes gens, à l’occasion des scènes de violence qui ont émaillé la journée du 16 mars 2023 et celles subséquentes ». BBY, qui n’a pas manqué « de s’incliner devant la mémoire des personnes décédées et d’exprimer sa solidarité aux blessés et à toutes les victimes des destructions de biens enregistrés», impute la responsabilité au leader de Pastef. Et selon elle, « les grotesques mises en scène, les comédies fantasques et les manipulations qui ont placé  notre pays au-devant de la scène internationale, du fait des appels à la violence d’un opposant irresponsable et de son refus de faire face à la justice dans le cadre du procès l’opposant à Mame Mbaye Niang, ne sauraient rester impunies. »

En fait, relève BBY, « les Sénégalais sont tous témoins de ses tentatives de résistance face aux forces de défense et de sécurité qui ont la responsabilité de veiller sur les personnes et leurs biens ainsi que sur la tranquillité des citoyens en s’assurant que l’ordre public ne soit troublé par quelque comportement que ce soit. » Et d’ajouter : « il a d’abord tenté de faire croire aux Sénégalais que son procès devait être renvoyé à la suite de la demande de récusation qu’il a faite contre le juge saisi de l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang, en oubliant d’informer que sa requête en récusation en date du 14 février 2023, adressée au Premier Président de la Cour d’appel de Dakar, avait fait l’objet d’une ordonnance de rejet depuis le 27 février 2023. Il a également « oublié » d’informer les sénégalais qu’à la suite du rejet de sa demande de récusation, il a été condamné à une amende de 25.000 francs. »

Toujours à croire les alliés du Président Macky Sall, « il s’est ensuite plaint de séquelles liées à la contrainte qu’il a subie après son refus d’obtempérer aux injonctions des forces de l’ordre. Il a exhibé un certificat médical en « oubliant » de préciser qu’il a été « examiné » au tribunal même par un médecin qui est membre de la direction de son parti, et qui n’était certainement pas au tribunal par hasard. »

Pourtant, relève BBY, « les séquelles dont il se plaint ne l’ont pas empêché de faire, avec une rare vigueur, une très longue diatribe contre les autorités du pays. » « Curieusement, c’est juste après avoir fait son « réquisitoire » politique qu’il s’est plaint de malaises imaginaires et inventé une tentative d’assassinat  farfelue. Et pas un mot de compassion sur les morts du fait de ses appels répétés à la violence, ni sur les blessés ni sur les victimes de destructions de biens », fulminent-ils.